Améliorer les revenus des exploitations et continuer à les moderniser
Amélioration du revenu et de la valeur ajoutée des produits, renforcement du travail interprofessionnel : ce qui motive L.-F. Fontant pour solliciter un nouveau mandat.
“Un lieu de débat et, de plus en plus, d’arbitrage”
“L’enjeu de ces élections, c’est d’abord la représentation de l’agriculture. On a besoin pour l’assurer d’élus agriculteurs sérieux, compétents, qui préparent les dossiers avant d’aller siéger dans les commissions”, remarque Louis-François Fontant, en soulignant le rôle important que joue l’établissement public dans la représentation du secteur vis-à-vis de l’administration et des collectivités locales, notamment le Conseil général (avec qui il signe la convention pluriannuelle agricole). Sur ce plan, “notre institution a bien fonctionné depuis six ans”, estime le président sortant, en notant la bonne participation des élus aux sessions et, surtout, la qualité du travail en bureau (qui se réunit tous les mois). “La Chambre d’agriculture a été et doit rester un lieu de débats, et devenir plus encore un lieu d’arbitrage”, dit-il. “Nous avons veillé à ce qu’elle soit la maison de tous les agriculteurs, en préservant l’indépendance de nos conseillers vis-à-vis des pouvoirs économiques, politiques ou syndicaux”, ajoute-t-il. Le tout en conservant une proximité qu’il n’est pas question de remettre en cause : “Avec dix antennes locales permanentes, nous sommes sans doute la Chambre d’agriculture la plus déconcentrée de France. Il faut à mon avis qu’on s’organise pour voir encore plus d’agriculteurs en suivis individuels”. Evoquant le bilan de son mandat, Louis-François Fontant insiste justement sur le renforcement du conseil de proximité “pour accompagner les agriculteurs dans la réalisation de leurs projets et les aider à faire face à la complexification administrative”.
Plus de 1 000 agriculteurs par an dans les formations
Il rappelle la création du “service qualité” qui permet d’accompagner la structuration des filières, le renforcement du service “bâtiments d’élevage” pour faire face à une demande croissante de modernisation. Il souligne encore le développement de formations axées sur l’aide aux projets de développement ou de modernisation : “Nous touchons à travers elles plus de 1 000 agriculteurs par an et notre service formation a obtenu sa certification”. Le président Fontant parle encore des nombreux partenariats conclus avec le Contrôle laitier pour l’accompagnement des producteurs de lait, le Centre de gestion pour l’utilisation des outils informatiques, l’Adasea pour le suivi des jeunes agriculteurs, le GDS pour l’identification... Travail en réseau gage d’efficacité.