Aléas climatiques en Corrèze : La CDE s’est réunie en vue d’obtenir des aides
À la suite des orages de grêle du 25 juin 2025, le Comité départemental d’expertise s’est réuni pour évaluer les dégâts et préparer un dossier pour le CNGRA. Le comité départemental d’expertise (CDE) s’est réuni le 17 septembre dernier sous l’égide de la Direction Départementale des Territoires (DDT), pour faire le point sur les aléas climatiques ayant affecté le département en 2024 et 2025.
À la suite des orages de grêle du 25 juin 2025, le Comité départemental d’expertise s’est réuni pour évaluer les dégâts et préparer un dossier pour le CNGRA. Le comité départemental d’expertise (CDE) s’est réuni le 17 septembre dernier sous l’égide de la Direction Départementale des Territoires (DDT), pour faire le point sur les aléas climatiques ayant affecté le département en 2024 et 2025.

Parmi les sujets abordés, les conséquences des violents orages de grêle survenus le 25 juin 2025 ont occupé une place centrale.
Des dégâts importants sur les exploitations agricoles
Ces intempéries ont durement frappé plusieurs secteurs du département, notamment autour de Reygade, Mercœur, Dampniat et Sainte-Féréole. Les dégâts constatés lors du tour de plaine du 1er juillet sont significatifs : parcelles de maïs détruites, vergers de noyers et pommiers touchés, bâtiments agricoles grêlés, clôtures arrachées, enrubannages percés, et même des pertes animales.
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Un dossier en préparation pour le CNGRA
Au total, 133 exploitations agricoles ont signalé des dommages, donnant lieu à trois réunions de crise et à plusieurs communiqués de presse. Face à l’ampleur des dégâts, l+e comité a décidé de déposer un dossier de demande de reconnaissance pour pertes de fonds, en vue du Comité National de Gestion des Risques en Agriculture (CNGRA) prévu le 12 décembre.
La FDSEA 19 mobilisée aux côtés des agriculteurs
Fidèle à son engagement de défendre les intérêts des agriculteurs, la FDSEA 19 était présente lors de cette réunion et a soutenu activement les décisions prises par le CDE, notamment celle de déposer ce dossier en pertes de fonds.
Retour sur 2024 : une année marquée par les aléas climatiques
L’année 2024 a été marquée par une succession d’événements climatiques ayant fortement impacté les exploitations agricoles du département : l’orage des 11 et 12 juillet 2024 sur le plateau Bortois a causé des pertes de fonds reconnues sur les sols, les ouvrages, clôtures, stocks de fourrages extérieurs et cheptel vif.
Sur les 35 dossiers déposés, 30 ont été indemnisés pour un montant total de 144 901 €, avec une enveloppe complémentaire demandée de 16 500 €.
Un excès de pluies reconnu sur une période allant du 1er janvier au 30 juin 2024 a impacté l’apiculture avec 23 dossiers déposés, pour une indemnisation totale de 215 678 €.
De la même manière, pour les arbres fruitiers (pommes, noix, châtaignes, vignes), 51 dossiers ont été déposés, et 30 sont encore en cours d’instruction. Le montant prévisionnel d’indemnisation s’élève à 214 054 €, avec une enveloppe complémentaire demandée de 165 000 €.
L’épisode de gel du 19 au 23 avril 2024 a lui aussi été reconnu sur l’ensemble du département pour les cultures de pommes, noix, framboises, myrtilles, châtaignes, kiwis, noisettes et vignes. Sur 134 dossiers déposés, 107 ont été indemnisés pour un montant total de 861 764 €, avec une prévision d’indemnisation atteignant 1 009 144 €.
Il est à noter que les dossiers non indemnisés sont soit en dessous du seuil de pertes soit déjà assurés par ailleurs.
Renforcer les outils de gestion des risques pour l’avenir
Ces épisodes climatiques successifs rappellent la vulnérabilité de l’agriculture corrézienne face aux aléas et l’importance de dispositifs de soutien efficaces et rapides. La mobilisation de la FDSEA 1+ et des instances départementales permet de défendre concrètement les exploitations touchées et d’obtenir les indemnisations nécessaires.
Mais au-delà de l’urgence, ces événements soulignent la nécessité de pérenniser et renforcer les outils de gestion des risques, afin de garantir la résilience et la continuité de l’activité agricole sur notre territoire.