Aller au contenu principal

Adapter et rénover le parcours à l´installation

Sortie de la DJA de l´assiette sociale et versement en une seule fois, assouplissement en matière de formation : les JA mesurent les fruits de leurs actions.

Versement de la DJA (Dotation jeune agriculteur) en une seule fois dès 2004, sortie de son montant de l´assiette sociale, assouplissement des équivalences pour le stage de six mois : des évolutions demandées par les Jeunes agriculteurs dans le cadre d´une réflexion sur le renouvellement des générations en agriculture et l´adaptation du parcours à l´installation. "Au niveau national, nous avions identifié quatre axes de travail avec un préalable, à savoir la volonté de vivre du prix de nos produits", souligne Antoine Croutes, président des JA du Cantal, en faisant le bilan des actions entreprises et de celles déclinées sur le plan départemental.  

Les fruits d´une réflexion des Jeunes agriculteurs  

Premier axe : la promotion du métier. Un fonds national a été débloqué qui permettra de mener des actions de communication sur le métier d´agriculteur. Deuxième axe : un partenariat accru avec le monde rural. C´est le sens des sessions d´accueil d´actifs organisées avec les autres secteurs d´activités et les collectivités locales dans le Cantal. Troisièmement : la transmission des exploitations, que les JA ont cherché à faciliter en mettant au point avec les autres organisations professionnelles agricoles des "journées cédants". Quatrième axe enfin : la rénovation du parcours à l´installation "pour tenir compte de l´évolution des modes d´installation, notamment des personnes qui s´installent hors cadre familial ou n´ont pas les formations agricoles requises".

Deux nouveautés pour la DJA en 2004  

C´est ainsi que les JA ont obtenu le versement de la DJA en une seule fois : 70 % de son montant est actuellement versé à l´installation, les 30 % restants trois ans plus tard après que la CDOA (Commission départementale d´orientation agricole) ait vérifié que le jeune atteint bien le revenu minimum. La mesure devrait entrer en vigueur pour les jeunes qui s´installeront à partir du deuxième semestre 2004. "Nous demandons une rétroactivité au 1er janvier 2004", précise Nicolas Bardy, membre du bureau des JA du Cantal, qui souhaitent par ailleurs la suppression des sous-plafonds qui limitent les investissements par catégories au niveau des prêts bonifiés à l´installation. Autre revendication en bonne voie : le montant de la DJA devrait être exclu des bases de calcul des cotisations sociales et ce dès 2004. Cette proposition a été adoptée la semaine dernière par l´Assemblée nationale dans le cadre de l´examen du projet de loi rurale.

Les plus lus

Portrait Jean Prat : Le défi d’une transmission réussie en agriculture

 Lubersac, octobre 2025 — À 21 ans, Jean Prat incarne une nouvelle génération d’agriculteurs : celle qui allie…

Chaudes-Aigues, Caleden ouvre à nouveau ses bassins

Le centre thermoludique Caleden à Chaudes-Aigues ouvre mercredi 22 octobre. C’est la fin de sept années de galère pour refaire…

Les coupures de journaux de 1983
20 octobre 1983 : quand la tondue de Saint-Flour sortait de l'ombre

Le film, “La recluse de Saint-Flour, contre-enquête” revient sur l’affaire Esther Albouy. 
Il déroule l’existence de “…

Municipales 2026 : Patrick Casagrande officiellement candidat sur Aurillac

Patrick Casagrande est le premier candidat officiel aux Municipales sur Aurillac. A 34 ans, l'enfant du quartier du Cap blanc…

Fermage : l'indice 2025 évolue

La saison des fermages est ouverte ! L'indice a évolué cette année encore vers une augmentation.

Pour son logiciel de gestion, Bastien Rouchès décroche l’Inel d’or

Installé en bovin allaitant et passionné d’informatique, Bastien Rouchès a été primé au dernier Space de Rennes pour son…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière