Accord entre le Parlement européen et le Conseil de l’UE
Présentée il y a plus de trois ans par la Commission européenne, la nouvelle législation sur les médicaments vétérinaires a fait l’objet d’un compromis entre le Parlement européen et la présidence bulgare du Conseil de l’UE. Ce texte vise en particulier à réduire l’utilisation d’antibiotiques en élevage.
Le Parlement européen et la présidence bulgare du Conseil de l’UE sont parvenus, le 5 juin, à un compromis sur le règlement relatif aux médicaments vétérinaires, dont l’un des principaux objectifs est de réduire l’utilisation des antibiotiques dans les élevages.
« C’est un grand pas pour la santé publique, s’est félicitée Françoise Grossetête (PPE, française), rapporteur du texte pour le Parlement européen (PE). Grâce à cette législation, nous pourrons réduire la consommation d’antibiotiques dans les élevages, source importante de résistances qui se transmettent ensuite chez l’homme. »
Le compromis trouvé prévoit notamment que les médicaments vétérinaires ne devront en aucun cas servir à améliorer les performances ou à compenser les mauvaises pratiques d’élevage. L’utilisation prophylactique des antimicrobiens (c’est-à-dire à titre préventif, en l’absence de signes cliniques d’infection) à destination des animaux ne sera possible que lorsque cela est pleinement justifié par un vétérinaire dans les cas où il existe un risque élevé d’infection avec des conséquences graves. De même, l’utilisation métaphylactique (traitement de tout un troupeau lorsqu’un seul animal est malade) ne devrait avoir lieu que s’il n’existe aucune autre possibilité de traitement et après le diagnostic d’un vétérinaire.
Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1464, du 14 juin 2018, en page 10.