Aller au contenu principal

Abattage et consommation humaine

L’abattage en vue de la consommation humaine des bovins accidentés depuis moins de 48 heures, quel que soit leur âge, est autorisé sous certaines conditions très strictes.

L’abattage d’urgence en dehors d’un abattoir est possible mais très encadré.
L’abattage d’urgence en dehors d’un abattoir est possible mais très encadré.
© François d'Alteroche

L’abattage en vue de la consommation humaine des bovins accidentés depuis moins de 48 heures, quel que soit leur âge, est autorisé sous certaines conditions très strictes. Mais, concrètement, que faire lorsqu’un animal est accidenté sur son exploitation ? Pour rappel, un animal est considéré comme accidenté lorsqu’il présente des signes cliniques dus à un traumatisme ou à une défaillance alors qu’il était en bon état de santé auparavant. Passées 48 heures, cette disposition n’est plus légale. La décision de faire abattre un bovin d’urgence se doit d’être réfléchie au vu des coûts importants en cas de saisie totale de l’animal. L’éleveur qui en est resté propriétaire se verrait, de fait, facturer la totalité des frais d’abattage, éventuellement le coût du test ESB et les coûts d’enlèvement de la carcasse par l’équarrisseur. Le certificat vétérinaire d’information est obligatoire lors du transport d’un animal accidenté. Il est délivré par le vétérinaire et accompagne l’animal jusqu’à l’abattoir. En son absence, le bovin sera euthanasié et détruit. L’éleveur encourt alors une amende pouvant aller jusqu’à 7500 euros, voire une peine de prison de 6 mois !

La suite dans le Réveil Lozère, page 10, édition du 24 décembre 2015, numéro 1339.

Les plus lus

Antoine Cayrol : chevalier... de l'extrême

Il est l'un des neuf seuls alpinistes au monde à avoir atteint les trois pôles : nord, sur, Everest. Un parcours vertigineux…

Julie Rigal, présidente de Bienvenue à la ferme Cantal, devant le point de vente de la Ferme des fourches, installé dans un ancien sécadou
Qui est la nouvelle présidente de Bienvenue à la Ferme du Cantal ?

Une jeune productrice de viande d’aubrac transformée à Junhac, a pris les rênes de l’association départementale de producteurs…

Un taureau salers défile sur le ring des enchères.
Pourquoi les enchères n'ont pas flambé pour la salers ?

Trente-sept jeunes reproducteurs salers, dont trois du rameau laitier, étaient à vendre mercredi à la station d’évaluation du…

Les quatre Ifas cantaliens unis pour attirer les candidats

La formation d’aide-soignant recrute ses futurs étudiants. Deux réunions d’informations en visio sont proposées.
 

Eleveur au milieu de son troupeau de vacjes.
Ils ont osé la monotraite !

C’est une nouvelle vie professionnelle et familiale qui s’est ouverte pour Rémi Andrieu depuis le 1er janvier 2013 et le…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière