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Abattage et consommation humaine

L’abattage en vue de la consommation humaine des bovins accidentés depuis moins de 48 heures, quel que soit leur âge, est autorisé sous certaines conditions très strictes.

L’abattage d’urgence en dehors d’un abattoir est possible mais très encadré.
L’abattage d’urgence en dehors d’un abattoir est possible mais très encadré.
© François d'Alteroche

L’abattage en vue de la consommation humaine des bovins accidentés depuis moins de 48 heures, quel que soit leur âge, est autorisé sous certaines conditions très strictes. Mais, concrètement, que faire lorsqu’un animal est accidenté sur son exploitation ? Pour rappel, un animal est considéré comme accidenté lorsqu’il présente des signes cliniques dus à un traumatisme ou à une défaillance alors qu’il était en bon état de santé auparavant. Passées 48 heures, cette disposition n’est plus légale. La décision de faire abattre un bovin d’urgence se doit d’être réfléchie au vu des coûts importants en cas de saisie totale de l’animal. L’éleveur qui en est resté propriétaire se verrait, de fait, facturer la totalité des frais d’abattage, éventuellement le coût du test ESB et les coûts d’enlèvement de la carcasse par l’équarrisseur. Le certificat vétérinaire d’information est obligatoire lors du transport d’un animal accidenté. Il est délivré par le vétérinaire et accompagne l’animal jusqu’à l’abattoir. En son absence, le bovin sera euthanasié et détruit. L’éleveur encourt alors une amende pouvant aller jusqu’à 7500 euros, voire une peine de prison de 6 mois !

La suite dans le Réveil Lozère, page 10, édition du 24 décembre 2015, numéro 1339.

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