Aller au contenu principal

« 7 min/10 ha », l’application de trichogrammes prend de la vitesse

Semis sous couvert ou épandage de trichogrammes, les drones agricoles diversifient leurs activités et apportent des réponses au manque de main d’œuvre.

L’épandage de trichogramme par drone permet de réduire considérablement les temps d’intervention de cette technique ainsi que le besoin de main d’œuvre.
L’épandage de trichogramme par drone permet de réduire considérablement les temps d’intervention de cette technique ainsi que le besoin de main d’œuvre.
© auvergne agricole

Les drones agricoles n’en finissent pas de se développer. Après la cartographie parcellaire, les engins volants s’attaquent désormais à l’épandage de trichogrammes et le semis sous couvert. L’entreprise Drone Vision Pro a racheté en 2019 la technologie « Tricho Spray » pour la perfectionner. Fonctionnant initialement sur une simple éjection, Loïc Saura, constructeur, est parvenu à concevoir une triple éjection. Il faut alors un peu moins de 7 minutes de vol au drone pour traiter une parcelle de 10 hectares, à une densité de 100 billes/ha (chacune contient 1 800 trichogrammes ndlr), à raison d’une bille tous les 10 mètres. Comme dans les cartes, chaque capsule contient trois générations de trichogrammes permettant d’échelonner les vols et gagner en efficacité. Côté coût, il faut compter 28€/ha (hors fournitures) pour une surface allant de 1 à 100 hectares. Loïs Saura et son pilote puydômois, Olivier Chevillard, précisent : « les agriculteurs d’un même secteur ou d’un même département peuvent se regrouper pour bénéficier d’un tarif dégressif ». Quant à la réactivité de l’intervention, là encore les deux pilotes assurent pouvoir « répondre rapidement aux sollicitations ».

Les technologies de l’entreprise ne s’arrêtent pas là. Depuis quelques temps, l’entreprise développe également le semis sous couvert.  Là encore, les temps d’interventions font pâlir d’envie puisqu’il faut compter 12 minutes par hectare pour un semi de trèfle-moutarde sous maïs, à une densité de 8 à 10 Kg/ha. En cours d’expérimentation avec l’INRA de Montpellier, les résultats concernant cette technique ne sont pas encore suffisamment exhaustifs.

Les plus lus

Portrait Jean Prat : Le défi d’une transmission réussie en agriculture

 Lubersac, octobre 2025 — À 21 ans, Jean Prat incarne une nouvelle génération d’agriculteurs : celle qui allie…

Chaudes-Aigues, Caleden ouvre à nouveau ses bassins

Le centre thermoludique Caleden à Chaudes-Aigues ouvre mercredi 22 octobre. C’est la fin de sept années de galère pour refaire…

Rassemblement national : passer un cap dans le Cantal

Le Rassemblement national des Jeunes ouvre une section dans le Cantal et se structure avec une permanence. 

Finale du championnat de France : l’enduro moto retrouve Saint-Flour

Pour ses 50 ans, le moto club du Haut Cantal accueille à Saint-Flour la finale du championnat de France d’enduro moto du 10 au…

Le Sommet de l'Élevage 2025 privé de ses bovins mais pas de ses éleveurs

La décision est tombée en début de semaine, la 34e édition du Sommet de l’Élevage se tiendra sans la présence de…

Municipales 2026 : Patrick Casagrande officiellement candidat sur Aurillac

Patrick Casagrande est le premier candidat officiel aux Municipales sur Aurillac. A 34 ans, l'enfant du quartier du Cap blanc…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière