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30 ans de célébration du savoir-faire artisanal lozérien

Lundi 27 mai, la chambre des métiers et de l’artisanat, avait convié une foule nombreuse de producteurs à l’espace Georges Frêche à Mende pour dévoiler le palmarès de la 16e édition du concours Lozère Gourmande et fêter ses 30 ans d’existence.

Des finalistes sur scène reçoivent leur trophée Lozère Gourmande lors de la cérémonie de remise des prix
La remise des prix des trophées Lozère Gourmande
© Marion Ghibaudo

Tous les deux ans, à l’initiative de la chambre de métiers et de l’artisanat Occitanie-Lozère (CMA), les producteurs du département se mobilisent pour participer à cette compétition. Ils sont de plus en plus nombreux : 79 candidats pour l’édition 2024-2025 et 314 plats qui ont été notés par un jury qui s’était réuni en mars au CFA Henri Giral de Mende. Et si la remise des prix a duré un long moment, le temps de remettre les nombreuses récompenses aux finalistes et lauréats de chaque catégorie, la soirée de dégustation qui attendait les convives à la fin du palmarès a réjoui les papilles d’une foule nombreuse. Foule qui en a d’ailleurs profité pour assister à une soirée d’anniversaire, puisque ce concours fêtait ses 30 ans d’existence, en présence des créateurs du concept dont Jean-Marc Chevalier, ancien chef de service du développement économique de la CMA jusqu’en 2016, et Jean Giral, président de la CMA de 1972 à 1998 et tailleur à Mende.
Parmi les primés, on retrouve des noms bien connus de nos lecteurs : la fromagerie des Cévennes, le CFA de Florac et son atelier de transformation, Nadia Vidal et sa production de châtaignes, Duo Lozère, etc. La liste serait ici bien trop longue pour tous les nommer.

« Soyons fiers de nos produits »
Lors de cette soirée animée par Guillaume Caparos, la présidente de la CMA Florence Vignal a délivré un discours offensif pour cet anniversaire, qu’elle espère « n’être qu’un jalon dans la vie d’un concours qui a de beaux jours devant lui ». Se positionnant en relais, elle a rappelé aux nombreux producteurs et artisans présents dans la salle que « faire payer le prix juste des produits est normal. Il ne faut pas avoir peur ni cacher nos prix justes et équitables ».
« Je suis particulièrement émue car nous poursuivons ici l’œuvre de nos prédécesseurs », a ajouté Florence Vignal. Les créateurs de ce concours, a rappelé la présidente de la CMA, « étaient totalement avant-gardistes dans leur vision des richesses de notre territoire ». Enjeu économique et culturel, la gastronomie lozérienne, grâce à ce type d’initiative, est aussi un ambassadeur du savoir-faire lozérien.
Dans son discours, Florence Vignal a aussi rappelé le contexte difficile auquel les entreprises agroalimentaires sont confrontées depuis deux ans avec une conjoncture économique en berne. Crise de l’énergie, augmentation du coût des matières premières et montée de l’antispécisme, changements de comportement des consommateurs au gré des contextes internationaux ont rendu ces dernières années compliquées. « On a été touchés, mais on ne sera pas coulés. Pour preuve, a pointé Florence Vignal, le nombre d’entreprises qui ont concouru cette année », dix de plus qu’en 2022.
« Ce concours récompense une qualité et des savoir-faire. Et cette qualité a un coût, un coût de production et donc un prix. Et chaque maillon de la filière doit tirer un revenu de son travail », a souligné la présidente de la CMA.

 Et pour relire le déroulé de la journée des jurys, c'est ici

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