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2017 une année plus favorable

L’organisme de défense et de gestion de l’AOP laguiole (ODG) a tenu son assemblée générale à Saint-Urcize mercredi 25 octobre.

Paul Lavialle, François Maynier, Gilbert Cestrières, président de la coopérative Jeune montagne, André Valadier et Christian Miquel.
Paul Lavialle, François Maynier, Gilbert Cestrières, président de la coopérative Jeune montagne, André Valadier et Christian Miquel.
© CF

François Maynier a dressé le bilan de la filière pour 2016 : « Les volumes de fromage laguiole commercialisés ont eu du mal à se maintenir » (667 tonnes dont 15 tonnes de Laguiole fermier). Pour lui, il s’agit de « la conséquence probable de la crise laitière et son impact sur les ventes avec beaucoup de dégagement de cantal ». Un contexte difficile où « l’augmentation des volumes de lait produits en 2015 a amené votre coopérative à remettre des références et à aménager le système de paiement du lait. Les prix du fromage ont par contre été constants ». Une année aussi où « les volumes de tomme fraîche sont en nette évolution ». 2017 apporte « des perspectives favorables » estime néanmoins le président qui a aussi évoqué la production fermière : « Quatre producteurs fermiers de plus. C’est un atout pour notre filière » a-t-il assuré, soulignant « la nécessité de garder notre AOP avec ses particularités : lait cru entier, races adaptées au terroir, herbe, limitation de la production »…

Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1432, du 2 novembre 2017, en page 6.

La satisfaction d’André Valadier

Après 50 ans passés à la tête de l’ODG, André Valadier pour qui « une appellation d’origine doit porter vérité transparence et garanties » a conclu les débats : « Le prix du lait prouve que, dans un contexte spécifique, vous vous êtes fortement démarqués du standard avec une qualité du lait qui n’a rien d’abstrait et qui démontre vos efforts. Ce qui s’est traduit par des taux de matière protéique et matière grasse enregistrés. C’est une démonstration d’efficacité, beaucoup par la génétique et l’alimentation, une efficacité et des performances obtenues dans le cadre d’un concept de plus en plus lié au niveau des producteurs engagés dans la démarche. » André Valadier a rappelé les quatre commandements qui ont permis aux producteurs de traverser la crise : « Lait cru, génétique, obligation de pâturage, méthode de récolte des fourrages pour un lait conforme aux attentes et porteur de plus value. »

Il a enfin évoqué le futur PNR Aubrac une pièce de plus dans le puzzle identitaire et économique de tout un territoire.

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