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2 500 brebis sur le mont Lozère pour l’été

Dimanche 22 juin, la traditionnelle transhumance ovine au mont Lozère s’est déroulé sous un beau soleil et le regard des spectateurs venus nombreux profiter de la journée.

C’est devenu depuis plus de vingt ans, le rendez-vous du début de l’été : la transhumance ovine au mont Lozère. Les spectateurs étaient présents en nombre pour profiter d’une journée festive sous le chaud soleil de juin, et voir passer les 2 500 brebis de quatre élevages de Prévenchères engagés en filière Élovel, qui vont rejoindre leurs quartiers d’été sur le mont Lozère. Les éleveurs sont le Gaec du Roure, le Gaec Maurin, le Gaec de la Fare et Chazalette Thierry.
À la station du mont Lozère et tout au long de l’événement, grâce aux nombreux bénévoles qui ont répondu présent, l’association organisatrice, Transhumance au mont Lozère, a orchestré une journée au programme varié : les plus courageux se sont levés aux aurores, soit pour accompagner les brebis dans leur ascension, soit pour une randonnée les menant au sommet pour assister au lever du soleil sur le mont Lozère. Toute la journée, la station du Bleymard a accueilli un marché paysan et artisanal où les produits locaux rivalisent pour attirer l’œil des gourmands. Les brebis, parties tôt en raison des fortes chaleurs, ont traversé l’aire de la station vers 10 h 30, pressées de rejoindre leur point d’arrivée. Et toute la journée, différentes animations ont enchanté le public, entre danses folkloriques, démonstration de tonte de mouton et d’extraction de miel, ainsi que des jeux mis à disposition des enfants.
De nombreux acteurs investis dans l’agropastoralisme étaient aussi présents à la station du Bleymard pour expliquer au grand public leur travail, et notamment l’Entente interdépartementale des causses et Cévennes, collectivité gestionnaire du site Unesco des causses et Cévennes, inscrit au patrimoine mondial au titre de l’agropastoralisme méditerranéen. Ils ont détaillé aux curieux ce patrimoine vivant que sont les drailles, le pastoralisme, les paysages culturels et les enjeux actuels de préservation. Un moment d’échange enrichissant pour mieux comprendre l’importance de cette tradition millénaire. À midi, un repas proposé par l’association Paroles gabales a remporté un franc succès (au menu : agneau et aligot, notamment) puisque les 450 repas prévus ont été réservés dès le matin. « Une belle réussite pour cette transhumance 2025 », se sont réjoui les organisateurs qui désormais regardent vers 2026.
 

 

 

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