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Contrat d'électricité pour votre élevage : « N’attendez surtout pas le dernier moment »

Opéra Énergie est une société de conseil et de courtage en énergies (gaz et électricité). Aurélien Jouault, le directeur des partenariats, insiste sur le timing de la démarche de renouvellement de son contrat d’achat d’électricité.

Aurélien Jouault, directeur des partenariats chez Opéra-Énergie
Aurélien Jouault, directeur des partenariats chez Opéra-Énergie : « notre conseil : anticiper, arbitrer et se faire accompagner ».
© P. Le Douarin

Faut-il solliciter un ou plusieurs courtiers ?

Aurélien Jouault – Mettre les courtiers en concurrence est plutôt contre-productif, dans la mesure où les fournisseurs parviennent à connaître quel client est demandeur et ne répondent très souvent qu’à un courtier. Mieux vaut donc avoir une bonne analyse comparative sur plusieurs fournisseurs d'énergie, plutôt que plusieurs analyses avec un seul fournisseur.
 


Opter pour un contrat court ou long ?

A.J- Tout dépend de votre appétence au risque. Avec un contrat court (un an par exemple), vous aurez plutôt un prix élevé, mais avec l’espoir que le marché baisse d’ici la prochaine échéance. Ce n’est pas sûr du tout, mais c’est le prix à payer pour sa liberté.
Avec un contrat pluriannuel, par exemple de trois ans, le prix moyen triennal sera inférieur à celui du contrat annuel, car il sera réduit par les prix inférieurs du marché futur (années 2024 et 2025). Ceux qui ont passé ce type de contrat avant la hausse de 2021 sont gagnants. Si les prix s’écroulaient ces deux prochaines années, ils seraient perdants.


Le prix Arenh (1) est-il une opportunité ?

A.J- Oui globalement, car l’écart de prix entre l’Arenh et le marché de gros est presque de 1 à 10 (49,50 euros en 2023 contre 400-450 euros par MWh). Le bémol est que le niveau d’écrêtement renchérit le prix de base. La prise de risque de ce tarif est modérée, car les tarifs fixes proposés ces temps-ci sont proches de ceux du marché. De toute manière, un contrat Arenh ne l’est jamais à 100 %, du fait des périodes d’exclusion.


Faut-il se décider rapidement ?

A.J- Il y a deux échéances à distinguer : celle du temps disponible avant l’échéance et celle de la décision. Pour la première, il faut se donner suffisamment de temps pour examiner le marché. Mais quand le bon moment semble venu, il faut être prêt à se décider vite. Les offres ont actuellement une période de vie très courte, parfois de quelques heures.
 

(1) Accès régulé à l’énergie nucléaire historique.

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