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Protéines alternatives: pourquoi l’UE investit dans la fermentation de précision et les algues

L'Union européenne investit 50 millions d'euros pour soutenir les entreprises qui produisent des protéines par fermentation de précision, question de souveraineté notamment.

L’Union européenne investira 50 millions d’euros en 2024 pour soutenir les entreprises qui développent des protéines alternatives issues de la fermentation de précision ou des algues
© Généré par l'IA

L’Union européenne investira 50 millions d’euros en 2024 pour soutenir les entreprises qui développent des protéines alternatives issues de la fermentation de précision ou des algues à travers le programme de travail du conseil européen de l’innovation (EIC), mis en place dans le cadre du programme Horizon Europe. 

Lire aussi : Ferments du futur : pour qui, pour quoi ?

L’objectif de ce volet du programme est «d’améliorer la durabilité, l’efficacité et la résilience de la chaîne d’approvisionnement alimentaire européenne en dissociant la production alimentaire du sol et en minimisant les effets sur l’environnement, y compris la pollution de l’eau», explique une note. 

Lire aussi:  Foodtech : comprendre la place de la France en infographie

Rattraper le retard des start-ups européennes

L’UE veut encourager le développement de technologies et, in fine, d’outils de production en Europe, alors que des start-ups non-européennes, notamment américaines, commercialisent déjà des protéines issues de la fermentation de précision ailleurs dans le monde. Au moins une start-up a déposé une demande d’autorisation en Europe pour de la viande cellulaire. Les fonds de l’UE visent les jeunes pousses européennes et notamment celles qui se préparent à passer à une échelle industrielle. Dans un rapport sur les « aliments cellulaires », le Sénat français soulignait le risque de tomber dans «la dépendance à de grandes entreprises étrangères», tout en exprimant ses réserves sur cette autre forme de protéines fabriquées en laboratoire.

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