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Réduction des gaz à effet de serre
L´agriculture concernée par le protocole de Kyoto

Le protocole de Kyoto prévoit pour l´Union européenne une réduction de 8 % des émissions de gaz à effet de serre à l´horizon 2008-2012 par rapport au niveau de 1990. L´agriculture peut apporter sa contribution.


Le protocole de Kyoto est en marche depuis le 16 février. Il a pu être ratifié définitivement dès lors qu´au moins 55 pays représentant plus de 55 % des émissions d´équivalent carbone en gaz à effet de serre (GES) jouaient le jeu de ce protocole. Ce quorum a été atteint quand la Russie a ratifié le protocole fin 2004. Au 20 janvier 2005, ils étaient 136 pays représentant 61,6 % des émissions de CO2 à avoir approuvé le protocole dont 38 pays industrialisés. Les États-Unis, premier pollueur de la planète, se sont gardés de s´engager dans cette démarche.
Concrètement, la plupart des pays industrialisés vont être légalement tenus d´atteindre des objectifs quantitatifs de réduction ou de limitation de leurs émissions de gaz à effet de serre(1).
En France, l´agriculture produit 19 % des gaz à effet de serre.

Pour l´Union européenne, il s´agit de moins 8 % à l´horizon 2008-2012 par rapport au niveau de 1990. La France entend jouer les bons élèves au travers de son « Plan Climat 2004 », notamment par des actions au niveau des transports, de l´habitat et des industries.
Quelle peut-être la contribution de l´agriculture à la réduction des GES ? Elle intervient à plusieurs niveaux. L´accent est mis sur la production de biocarburants qui permettra de réduire les émissions de GES par les véhicules. Certaines pratiques culturales apparaissent plus efficaces en terme de stockage du carbone (puits à CO2) comme les cultures sans labour par rapport à celles labourées. On peut agir à la source. Outre du CO2, les activités agricoles émettent des GES comme le méthane (CH4) (élevages de ruminants, rizières) ou le nitroxyde d´azote (N2O) par les engrais azotés. Le raisonnement de la fertilisation apportera sa part à la réduction des GES.

(1) D´autres pays classés « en voie de développement » ne se voient attribuer aucune obligation même si certains émettent de fortes quantités de GES comme la Chine, l´Inde ou le Brésil.

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