Aller au contenu principal

Nutrition animale : les fabrications d'aliments composés en nette baisse au premier semestre

La réalité des chiffres a dépassé les prévisions déjà pessimistes établies en début d'année. Et il ne faut a priori pas compter sur la seconde partie de l'exercice pour redresser la barre, s'alarme le Snia.

© Alexas_Fotos-Pixabay

Selon le Syndicat national des industriels de la nutrition animale (Snia), les chiffres de la production française d'aliments pour animaux sur le premier semestre de 2022 « ne sont pas bons du tout ». 

Sans dévoiler de chiffres précis, qui seront présentés lors de la conférence de presse annuelle du Snia, le 31 août prochain à Paris, Stéphane Radet, directeur du Snia, a indiqué, le 9 août, que « la dégradation des volumes fabriqués va au-delà des estimations de début d’année ».

Le syndicat témoigne d’« une réelle inquiétude » quant à la situation des industriels de la nutrition animale française, qui a été « très compliquée au premier semestre ». Cette dernière ne devrait pas s’améliorer au vu des perspectives d’activité sur le second semestre de 2022, qui « ne s’annoncent pas meilleures », selon le directeur du Snia.

Rappelons que, d’après la dernière lettre mensuelle de conjoncture, éditée par La Coopération agricole Nutrition animale et le Snia, et publiée le 19 juillet, « en mai 2022, avec trois jours ouvrés de plus qu’en 2021, la production nationale d’aliments composés [était] en retrait de 8,4 % par rapport à mai 2021 », à 1 424 200 t. Et que, sur janvier-mai 2022, les représentants des fabricants d’aliments composés français enregistraient déjà une baisse de 5 % de la production nationale par rapport à la même période en 2021, à 7 788 500 t.

Les plus lus

Champ de blé tendre.
Moisson 2025 : l'espoir renaît pour les cultures d'hiver malgré des contrastes régionaux

Des moissons d’orges qui démarrent, suivies dans une quinzaine de jours par la récolte des blés, des colzas prometteurs, mais…

Canal Seine-Nord Europe : les travaux vont entraîner la fermeture du canal du Nord pendant de nombreux mois

Outre le problème du financement et de la construction des plateformes multimodales, la construction du canal Seine-Nord…

Une moissonneuse batteuse en action pour la moisson 2025 dans un champ de blé avec les drapeaux de l'Ukraine et de l'UE en arrière plan.
Droits de douanes sur le blé ukrainien : quel effet pour le blé français ?

Depuis le 6 juin 2025, l’Union européenne a rétabli des quotas et des droits de douane sur les importations de céréales…

culture de maïs sur fond de ciel bleu nuageux.
Moisson 2025 : une semaine décisive pour le potentiel de production des cultures de printemps

Pois, féveroles, orges, maïs, tournesols… Les cultures de printemps tiennent bon, mais les fortes températures inquiètent.

Les présidents de la Fefac (Pedro Cordero), à gauche, et d’Assalzoo (association de référence de l’industrie italienne de l’alimentation animale), Silvio Ferrai, à droite.
Nutrition animale européenne : la Fefac inquiète face à l'application du règlement sur la non déforestation importée

Si les experts de la Fédération européenne des fabricants d'aliments composés (Fefac) estiment que l’année 2025 sera assez…

Graphique des indices de prix de farine par utilisation et du blé spot Matif.
Meunerie française : des prix de farine qui suivent la tendance baissière des cours du blé tendre depuis 2023

L’Association nationale de la meunerie française (ANMF) a publié ses chiffres clef pour l’année 2024. Une année en demi-teinte…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 958€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site La dépêche – le petit meunier
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez votre revue numérique la dépêche – le petit meunier
Recevez les évolutions des marchés de la journée dans la COTidienne