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« Le SSV surclasse incontestablement le quad »

Céréalier dans les Deux-Sèvres, Frédéric Naudon a remplacé son quad par un SSV. Il utilise désormais ce véhicule utilitaire léger au quotidien pour toutes sortes de tâches et ne reviendrait pas en arrière.

« Après avoir utilisé un quad durant plus de dix ans, je cherchais une machine plus confortable pour faire les tours de plaine, épandre l’antilimace et gérer les effaroucheurs lors de la levée des tournesols. Réfléchissant depuis plusieurs années à investir dans un SSV, j’ai franchi le pas cet hiver et je regrette d’ailleurs de ne pas l’avoir fait plus tôt tellement cette machine est agréable et confortable », souligne Frédéric Naudon, céréalier à Sainte-Ouenne dans les Deux-Sèvres, à 15 kilomètres au nord de Niort. Déjà client Polaris avec son quad Sporstman 500 et satisfait du service apporté par le concessionnaire A&MS situé à Bressuire, cet agriculteur a naturellement porté son choix sur un Ranger diesel d’une valeur de 19 749 euros hors taxes (prix tarif au 01/09/2023), sur lequel il a ajouté l’option cabine fermée avec portes rigides et vitrages en verre facturée 4 771 euros hors taxes (pas de chauffage).

Les roues ne marquent pas le sol

« Commandé en décembre 2022, le SSV est arrivé en février. En cinq mois il a déjà parcouru 900 kilomètres dans un rayon de 5 kilomètres, alors que je réalisais auparavant 420 kilomètres par an avec le quad. Je n’hésite pas à le sortir, car le moteur diesel consomme peu, aux alentours de 5 litres aux 100 kilomètres. » Le Ranger a été d’une grande utilité au printemps pour gérer les dispositifs d’effarouchement des pigeons dans les parcelles de tournesol au moment de la levée. Durant quinze jours, Frédéric Naudon s’en est servi matin et soir pour déplacer les épouvantails, les drapeaux et les banderoles, mettre en route les canons et les stopper pour la nuit. « J’avais en permanence dans la caisse du SSV deux bouteilles de gaz, trois bazookas, des piquets et tout le matériel nécessaire pour réparer les dispositifs endommagés. N’obligeant pas à mettre un casque, cet utilitaire se révèle nettement plus pratique que le quad, qui m’obligeait aussi à me déplacer avec une remorque de 500 kilos pour effectuer le même travail. De plus, ses grosses roues peu gonflées ne marquent pas le sol et sa voie permet d’enjamber deux rangs de tournesol. Il absorbe bien les irrégularités du terrain et sa capacité de franchissement est bien supérieure à celle d’un quad. »

Le moteur se fait entendre

Frédéric Naudon a aussi bien valorisé le SSV durant la moisson en le transformant en véhicule d'atelier. Il trouve d’ailleurs chaque jour diverses activités à réaliser avec cet engin. « Auparavant, lorsque je circulais dans les champs, je ne m’arrêtais pas à la vue de grosses pierres. Désormais, lorsque j’en aperçois une, je quitte facilement la cabine pour la ramasser et la charger dans la caisse. » Malgré sa carrure de pilier, l’agriculteur rugbyman trouve l’habitacle suffisamment spacieux. Il reproche en revanche le bruit à bord, en raison notamment du moteur diesel et de sa position juste derrière le siège passager. « J’ai choisi la cabine complètement fermée pour être à l’abri des intempéries. Le petit inconvénient est que l’été il y fait très chaud, mais il est possible de retirer rapidement les deux portes. La caisse pourrait être un peu plus longue pour transporter des objets encombrants, tels qu’une petite échelle. » L’exploitant reconnaît également que le Ranger diesel à moteur Kubota est relativement mou et qu’il manque de vitesse de pointe, étant limité à 60 kilomètres à l'heure.

En chiffres

257 ha de SAU dont 100 de blé, 60 de colza, 50 de tournesol et 15 d’orge

24 500 euros HT investis dans le Polaris Ranger diesel

435 kg de charge utile pour la benne basculante

1 000 kg de capacité de remorquage sur la route (1 134 kg hors route)

Deux tonnes d’antilimace à épandre

 

 

 

Frédéric Naudon épand en moyenne 2 tonnes d’antilimace par an, mais comme le SSV est arrivé en février 2023, il ne l’a pas encore utilisé pour cette activité. En revanche, il a préparé un support, afin de pouvoir fixer son épandeur Spando sur la caisse arrière. L’interface très simple, composée de deux cornières en fer, se verrouille sur les côtés de la benne grâce à quatre brides Lock & Ride de Polaris. Elle dispose de deux fourreaux pour la manipuler avec les fourches à palettes du télescopique. Pour alimenter cet épandeur à entraînement électrique, l’agriculteur a pris en option la prise électrique arrière. Comme la caisse est capable de supporter 475 kilos et que le Spando est fixé au-dessus, il reste de la place et de la charge utile pour emporter des sacs d’hélicides sur les chantiers.

 

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