Aller au contenu principal

Les importations d’alimentation du bétail en progression sur le port de Nantes Saint-Nazaire en 2024

Si l’activité globale du port de Nantes Saint-Nazaire a reculé en 2024, celle concernant les tourteaux et les graines destinés à l’alimentation des animaux a progressé.

Port et bateau au port de Nantes Saint-Nazaire
Bonne année pour le trafic portuaire de Nantes Saint-Nazaire en alimentation animale.
© Nantes Saint-Nazaire Port / Franck Badaire

En 2024, les volumes de vracs solides traités par le Grand port maritime de Nantes Saint-Nazaire (GPMNSN) ont progressé : les importations de produits (tourteaux et graines) destinés à l’alimentation animale, autrement dit aux fabricants d'aliments pour animaux qui constituent l’essentiel de ce segment d’activités, se sont élevées à 2,3 millions de tonnes (Mt), soit une hausse de 10 % sur l’année. À noter qu’elles avaient déjà augmenté de 5 % en 2023 et de 1 % en 2022.

Recul du trafic de céréales

En revanche, les exportations de céréales ont nettement reculé : 500 000 tonnes ont été traitées l’an passé, soit 200 000 tonnes de moins qu’en 2023 (-20 %), et « bien loin de l’année faste qu’avait été 2022 » avec 1,2 Mt. « Un mauvais résultat qui s’explique par une faible récolte et un marché international très concurrentiel », précise les responsables de GPMNSN. 

Des investissements pour accroître la performance

 « Des investissements de l'opérateur MBT [NDLR : Montoir Bulk Terminal, opérateur spécialisé dans la manutention de produits de vracs et de colis lourds] ont permis de fiabiliser et d'améliorer la performance opérationnelle du terminal. Malgré un contexte international sous tension, les activités de trituration des usines Cargill demeurent soutenues. En parallèle, Cargill investit significativement pour décarboner le process de production de ses deux usines à travers son projet Cocorico », note le GPMNSN. 

Amélioration des infrastructures de convoyage de farines végétales et de graines

Lire aussi : Jean-Rémy Villageois, président du directoire de Nantes Saint-Nazaire Port

Dans les faits, MBT a investi 3,5 millions d’euros pour changer ses infrastructures de convoyage de farines végétales et de graines sur le poste 3 du terminal de Montoir-de-Bretagne.

Au final, ce dernier a traité 25,7 Mt de marchandises sur l’année civile 2024, soit une baisse de 10 % par rapport à 2023 (28,4 Mt, dont 18,7 Mt pour le poste importations), cette dernière année étant déjà en retrait de 4 % par rapport à 2022. Cette activité globale de 2024 a été impactée notamment par le repli de l’activité du terminal méthanier exploité par Elengy à Montoir-de-Bretagne.

Les plus lus

Champ de blé tendre.
Moisson 2025 : l'espoir renaît pour les cultures d'hiver malgré des contrastes régionaux

Des moissons d’orges qui démarrent, suivies dans une quinzaine de jours par la récolte des blés, des colzas prometteurs, mais…

Canal Seine-Nord Europe : les travaux vont entraîner la fermeture du canal du Nord pendant de nombreux mois

Outre le problème du financement et de la construction des plateformes multimodales, la construction du canal Seine-Nord…

pain avec logo filière CRC
Meunerie : Auchan se désengage de la filière CRC

Le groupe Auchan, qui utilisait de la farine CRC dans ses ateliers de boulangerie-viennoiserie-pâtisserie depuis 2018, a…

À gauche, un agriculteur français observe des épis de blé dans un champ où flotte le drapeau tricolore ; à droite, un cargo est en cours de chargement de céréales au port.
Exportations céréalières : « L'origine française connaît un regain d’intérêt sur cette deuxième partie de campagne »

À l’issue de son conseil spécialisé du 18 juin, FranceAgriMer a fait le point sur la situation des marchés céréaliers, lors d’…

Une moissonneuse batteuse en action pour la moisson 2025 dans un champ de blé avec les drapeaux de l'Ukraine et de l'UE en arrière plan.
Droits de douanes sur le blé ukrainien : quel effet pour le blé français ?

Depuis le 6 juin 2025, l’Union européenne a rétabli des quotas et des droits de douane sur les importations de céréales…

culture de maïs sur fond de ciel bleu nuageux.
Moisson 2025 : une semaine décisive pour le potentiel de production des cultures de printemps

Pois, féveroles, orges, maïs, tournesols… Les cultures de printemps tiennent bon, mais les fortes températures inquiètent.

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 958€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site La dépêche – le petit meunier
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez votre revue numérique la dépêche – le petit meunier
Recevez les évolutions des marchés de la journée dans la COTidienne