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COT'Hebdo Céréales
Les cours du blé et du maïs progressent, soutenus par des inquiétudes sur les conditions de culture en Russie et en Argentine

L’évolution hebdomadaire des prix des céréales (blé tendre, blé dur, orge fourragère, orge de brasserie et maïs) et des coûts du fret fluvial sur le marché physique français entre le 24 et le 31 décembre 2024, expliquée par La Dépêche Le petit meunier.

épis de blé, maïs et cours
© Image de céréales et courbes d'évolution de prix, générée par l'IA.

Les prix du blé tendre ont progressé entre le 24 et le 31 décembre sur le marché physique français, soutenus par la hausse des cours sur Euronext et sur les marchés à terme états-uniens.

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Sur les principaux marchés à terme, ce sont les conditions météorologiques en Russie qui ont le plus stimulé la hausse des cours. En effet, l’agence météorologique nationale a annoncé des températures élevées sur la suite de l’hiver, ce qui pourrait faire sortir le blé de dormance et le rendre plus vulnérable aux épisodes de gel ultérieurs. Aux États-Unis, des vagues de froid pourraient causer des dégâts sur les blés d’hiver, et ce alors qu’il n’y a pas de couverture neigeuse pour les protéger. Les cotations du blé sur le marché à terme de Kansas City s’en sont particulièrement ressenties. Sur les marchés états-uniens, les bons chiffres d’inspections hebdomadaires à l’export ont également entraîné les cours vers le haut.

L’appel d’offres en blé de l’Algérie a finalement été remporté par les pays européens de la mer Noire (Roumanie, Bulgarie) ainsi que l’Ukraine.

Notons que le premier bateau de blé contractualisé par la nouvelle agence en charge des importations de blé en Égypte, Mostakbal Misr, est arrivé dans les ports égyptiens. Selon une source interrogée par Reuters, le pays serait couvert jusqu’à la fin de la campagne, mais les opérateurs internationaux s’interrogent sur la fiabilité de cette information. 

Cette dernière semaine de 2024 a également vu la concrétisation du partenariat entre la Syrie et l’Ukraine sur les échanges de blé et de farine.

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Sur le marché physique français, l’activité est au ralenti, avec de nombreux opérateurs en congé dans cette période de trêve des confiseurs. Les acteurs de marché devraient revenir à partir d’aujourd’hui, soit le 2 janvier.

Adèle d’Humières

Maïs

Progression des prix, soutenus par les conditions de culture en Argentine

Les prix du maïs ont progressé entre le 24 et le 31 décembre sur le marché physique français, dans le sillage d’Euronext et du CBOT. Sur le marché états-unien, les opérateurs continuent de s’inquiéter des conditions de culture sèches en Argentine, et ce alors que la prévision de récolte a été révisée en baisse d’un million de tonnes par la structure Soybean & Corn Advisor. Les conditions restent cependant favorables au Brésil. L’investiture de Trump à la présidence des États-Unis le 20 janvier continue d’inquiéter quant aux possibles mesures douanières qu’il pourrait prendre.

Orge fourragère

Progression des prix

Les prix de l’orge fourragère ont progressé entre le 24 et le 31 décembre sur le marché physique français, à l’image du blé tendre. L’activité est également à l’arrêt pendant cette période de trêve des confiseurs. Notons un raffermissement des prix de l’orge fourragère ukrainienne, liée à un sursaut de la demande et à un manque de disponibilités.

Blé dur

Statu quo

Les prix du blé dur n’ont pas évolué entre le 24 et le 31 décembre sur le marché physique français. La plupart des opérateurs sont également en congés et le marché n’est pas animé.

Adèle d’Humières

 

À surveiller

Blé tendre

  • Températures élevées en Russie et fragilisation des cultures de blé.

  • Approvisionnement en blé de l’Égypte.

  • Conditions de culture froides aux États-Unis pour les blés d’hiver.

  • Prix du blé argentin, dont l’arrivée sur les marchés est imminente.

  • Activité portuaire française, reprise escomptée sur le second semestre 2024-2025.

Orges 

  • Reprise de la demande portuaire française ?

  • Abondance de la récolte australienne.

Maïs 

  • Mesures douanières aux États-Unis avec l’investiture de Donald Trump.

  • Conditions de culture sèches en Argentine.

  • Niveau des rendements pour la première récolte brésilienne.

  • Demande chinoise en maïs, attendue en baisse.

Adèle d’Humières

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