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La prime indicateurs économiques fait réagir

La coopérative Terrena a mis en place depuis le 1er avril une prime indicateurs économiques d’un montant de 0,50 €/1 000 l. Son but est d’inciter ses adhérents à réaliser un diagnostic économique à partir de données simples et harmonisées afin de se comparer plus facilement entre eux ou à des repères. Initiée par la Fédération nationale des coopératives laitières, la démarche proposée consiste à calculer cinq indicateurs (produit total de l’atelier lait, coût de production hors MO, rémunération brute permise, litrage/UMO lait, rémunération brute/UMO lait), établis selon la méthode Couprod de l’Institut de l’élevage (1).

L’initiative suscite la critique de la part de la FDSEA et des JA, qui désapprouvent que les producteurs soient sollicités pour fournir leurs chiffres alors que l’aval de la filière laitière est très opaque. Et craignent que l’aval de la coopération exploite ces données pour définir un prix minimum « en dessous duquel il ne faudrait pas descendre ». « L’objectif n’est pas de récupérer des chiffres individuels des adhérents de la coopérative mais de les encourager à s’approprier leurs chiffres, se défend Antony Bourget, membre du bureau lait de Terrena. C’est une démarche volontaire, mais pas obligatoire. La coopérative a fait le choix d’accompagner les producteurs qui le souhaitent. »

(1) Lire Réussir Lait de mai 2015, page 8.

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