Ingestion, rumination, production de lait, santé du pieds, repro … Les conséquences du stress thermique sont très importantes pour les vaches laitières. Dès 20 degrés, les difficultés à s’autoréguler commencent. Pour les Montbéliardes, par exemple, la température optimale est comprise en 11 et 13 degrés.
La petite taille de leur poumon n’aide pas : leur capacité pulmonaire est trois fois inférieure à la nôtre, à corpulence équivalente. En conséquence, l’ingestion diminue, elles ruminent moins. La flore du rumen est modifiée et la production de lait diminue.
L’équivalent de deux radiateurs de 2000 watts
Outre les températures extérieures, l’acquisition de chaleur par un bovin laitier est liée à son métabolisme et notamment la digestion ruminale. Pour satisfaire ses besoins d’entretien et de production laitière, une vache à 25/30 kg de lait par jour va produire la chaleur de l’équivalent de deux radiateurs de 2000 watts.
L’abreuvement, un point clé pour supporter la canicule
Leur besoin en eau augmente. « Une vache en lactation consomme jusqu’à 140 litres en période de fortes chaleurs », explique Stéphane Gontard, expert nutrition-robot et grands troupeaux chez Seenovia. Pour calculer le besoin en eau, il est possible de se baser sur leur production de lait : elles ont besoin de 2 à 3 litres d’eau par kilogramme de lait produit quotidiennement. Si on se base sur la quantité de matière sèche ingérée, il faudra compte 3 à 5 litres d’eau par MSI.
Quelles solutions pour limiter le stress thermique ?
