Aller au contenu principal

Loi Galland/négociations commerciales
« On va vers le “triple net” »

Face aux problèmes de trésorerie que rencontrent les industriels, les négociations avec la grande distribution devraient s’intensifier. C’est le cas des fabricants de pâtes, contraints à revaloriser régulièrement leurs tarifs depuis l’été (cf. p 13). Les discussions devront surtout tourner autour d’un rééquilibrage des relations commerciales. « Il semble qu’on s’achemine vers le triple net » (permettre la réintégration de la totalité des marges arrière dans la définition du seuil de revente à perte, ndlr), indique Franck Rouard, président du directoire d’Alpina Savoie, ce que confirme le groupe Carrefour. Dans un communiqué, l’Association nationale des industries alimentaires (Ania) précise que cette mesure permettrait au distributeur de baisser ses prix, « sans qu’il soit pour autant nécessaire de remettre en cause le principe de la coopération commerciale (têtes de gondoles, prospectus...). » L’Ania appelle surtout à l’interdiction des « facturations abusives de service ». « Leur niveau de rémunération serait nettement revu à la baisse s’il correspondait à celui des services réellement rendus par les distributeurs », justifie-t-elle. En revanche, « les services de coopération commerciale constituent la seule opération publicitaire de nombreuses PME » qu’il ne faudrait « en aucun cas » supprimer. Mais l’association demande une poursuite des contrôles de leur réalité, « la distribution étant responsable de la bonne réalisation de ces services. » Ainsi, ce sont les conditions générales de vente qui devront faire foi (comprenant le tarif, les délais de paiement, les modalités de règlement...) et non plus les conditions générales d’achats, sollicite Franck Rouard. Ce serait le sens des propositions de la Commission Attali pour une libération totale du secteur de la distribution, dans un souci de « concurrence et transparence », à confirmer le 25 octobre.

Les plus lus

À qui profitent vraiment les dons de blé russe?

Li Zhao Yu, Yann Lebeau, Roland Guiraguossian et Delphine Drignon, experts du département relations internationales…

Crues dans l'Yonne : quelques questionnements sur les rendements à venir

Les pics de crues atteints, tout va dépendre maintenant de la rapidité des eaux à baisser.

Pourquoi le Maroc devrait encore importer beaucoup de céréales en 2024/2025?

Yann Lebeau, responsable du bureau de Casablanca au sein du département relations internationales d’Intercéréales, a fait le…

Oléagineux - Comment Saipol va accroître ses capacités de trituration à Sète et Lezoux

L'usine de Sète de la société Saipol, filiale du groupe Avril, triture de la graine de colza, tandis que celle de Lezoux broie…

Incendie - Quand va redémarrer l'usine de trituration de colza de Sète de Saipol ?

L'usine de Saipol dispose d'une capacité annuelle de trituration de graine de colza de 600 000 t à 700 000 t. L'unité d'…

L'Inde redevient importateur en blé malgré une production record

L'Inde continue d'être un gros consommateur de blé.

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 352€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site La dépêche – le petit meunier
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez votre revue numérique la dépêche – le petit meunier
Recevez les évolutions des marchés de la journée dans la COTidienne