Protéines animales
Une proposition européenne en vue
Le laboratoire de réference de l’UE s’apprêterait à confirmer, d’ici juin, la validité d’un test permettant de déterminer l’origine des farines animales en vue de leur réautorisation en alimentation animale. Celui-ci vise à détecter de manière précise la présence éventuelle de protéines issues de ruminants. Ce qui signifie que les laboratoires de référence nationaux seraient en mesure d’effectuer des tests pour toutes les espèces dans la seconde moitié de 2012.
Bruxelles prépare en effet une proposition visant à réintroduire les protéines animales
de non-ruminants dans l’alimentation des non-ruminants, tout en continuant d’interdire la consommation intra-spécifique. La Commission proposerait une séparation des filières de production de farines par espèces contrôlée par les autorités sanitaires des Etats membres. Pour les ruminants, l’interdiction de les transformer en protéines animales ou de les nourrir avec des protéines animales subsisterait. Les experts du Comité permanent de la chaîne alimentaire et de la santé animale (sCFCaH) discuteront de cette proposition au mois de février et pourraient se prononcer dès le mois de mars. La France et le Royaume-Uni – les deux pays ayant été les plus affectés par l’épidémie d’ESB – s’opposent à la réintroduction de ces protéines animales. D’autres Etats membres ont émis des réticences quant à la complexité des contrôles à mettre en œuvre.