Blé tendre
Une compétitivité à l'international en blé tendre, confirmée par l'achat égyptien
Les cours du blé tendre ont évolué dans des marges étroites cette semaine. L'activité est restée routinière sur les places portuaires. Plus particulièrement sur La Pallice et Dunkerque, Rouen étant toujours engorgé. Sur l'intérieur du territoire, la nutrition animale est demandeuse de qualité fourragère et contracte des volumes pour la période hivernale, surtout. Notons que d'importants lots en qualité intermédiaire rencontrent des difficultés pour trouver des débouchés. De leurs côtés, les meuniers ont procédé à quelques achats, notamment sur la fin de campagne actuelle et sur la nouvelle. Les courtiers rapportent des difficultés à trouver des offres en qualité. Les coupes de maïs dans le sudOuest ralentissent quelque peu les échanges de blé.
La légère baisse des prix en début de semaine, combinée à un repli de l'euro face au dollar, a favorisé les origines européennes. La France a ainsi vendu 180.000 t de blé à l'Égypte aux côtés de l'Ukraine (55.000 t). L'Hexagone devient ainsi le premier fournisseur de blé de l'Égypte depuis le début de la campagne 2014/2015 avec un total de 780.000 t, devant la Roumanie. Au total, la France a exporté plus de 2,88 Mt de blé tendre depuis le 1er juillet dernier. Côté mer Noire, au 5 novembre, l'Ukraine avait exporté 12,4 Mt de grains sur 2014/2015, selon le ministère de l'Agriculture, dont 6,8 Mt de blé, 3,3 Mt d'orges et 2,2 Mt de maïs.