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Energie
Transition énergétique : un objectif, pouvoir construire un méthaniseur en deux ans

La “Transition énergétique pour la croissance verte” est en marche, avec l'adoption du projet de loi en Conseil des ministres », le 30 juillet, a déclaré Ségolène Royal, la ministre de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie, lors de la conférence de presse qui a suivi. Le texte législatif, présenté le 18 juin (cf. n°4058), n'a été ajusté qu'à la marge pour prendre en compte les avis du Cese, du CNTE et du CNI. Il sera débattu à l'Assemblée nationale en commission parlementaire spéciale dès le mois de septembre, puis en séance plénière à partir du 1er octobre.

Un coup d'accélérateur aux énergies renouvelables

« Une des mesures très importantes d'accompagnement de ce projet de loi est l'autorisation unique, qui va rassembler les quatre ou cinq autorisations actuellement nécessaires lorsqu'une commune ou une entreprise veut construire un champ éolien en mer ou une unité de méthanisation », souligne la ministre, en précisant que « l'on peut très bien construire rapidement sans porter atteinte à l'environnement ». Et d'ajouter : « Je considère qu'il ne faut pas plus de deux ans entre le projet et l'inauguration (de l'installation). C'est l'objectif que j'ai donné aux filières économiques et aux acteurs financiers pour aider les opérateurs d'énergie renouvelable à mettre en place et réaliser leurs projets. »

Le premier méthaniseur en Poitou-Charente a mis quatre ans à voir le jour. Ségolène Royal souhaite diviser ce temps de moitié.

Par ailleurs, même si aucun plafond de puissance pour les méthaniseurs n'est inscrit dans le projet de loi, Ségolène Royale a précisé que « la ferme de “1000 vaches” (près d'Abbeville) n'est pas notre modèle énergétique, économique et écologique ».

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