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Transformation : volumes et prix contractés en baisse

Le NEPG a comparé une dizaine de contrats passés entre les producteurs et les industries de transformation pour la campagne 2005/2006.

DÉBUT MARS, le NEPG (North-western European Potato Growers Group ou Groupe des producteurs de pommes de terre du Nord-Ouest européen) a comparé une dizaine de contrats passés entre les producteurs et les industries de transformation pour la campagne 2005/2006. «Bien qu’il soit difficile de comparer les contrats dans le détail, car les cahiers des charges diffèrent selon les pays, la baisse du nombre et des prix des contrats reste évidente», indique le NEPG dans un communiqué diffusé le 14 mars. Une exception, la Grande-Bretagne, où les prix sont comparables à ceux de l’année dernière.

Contractualisation en baisse

Les contrats de l’industrie de transformation de la plupart des pays composant le NEPG Organismes européens du NEPG : British Potato Council (BPC), Algemeen Boerensyndicaat (ABS), Producenten Organisatie Aardappelen (POA), Rheinische Erzeugergemeinschaft Kartoffeln (REKA), Union nationale des producteurs de pommes de terre (UNPT), Filière Wallone de la Pomme de Terre (FIWAP). sont à la baisse, en tonnes contractées ou en nombre de contrats. Ainsi, vu le recul des volumes contractés, seule une diminution des emblavements permettrait un rééquilibre du marché et une hausse des prix. Le NEPG ne peut cependant pas encore estimer les possibles augmentations ou diminutions des surfaces en 2005.

Pour la plupart des contrats industriels, la quantité contractée à un prix fixe par hectare diminue. Certains contrats, selon le NEPG, ne précisent pas clairement si le producteur peut vendre lui-même les surplus, ou s’il est dans l’obligation de les livrer à l’industriel. Une nouvelle tendance se dessine, la combinaison de la quantité et du prix : plus le lot contracté est important, meilleur est le prix de contrat.

Au niveau des prix des contrats par tonne, la Grande-Bretagne (GB) a les prix les plus élevés. La France, les Pays-Bas et la Belgique sont à des niveaux presque équivalents, à près de 33 % inférieurs à ceux de la GB. Les prix des contrats allemands, les plus bas, représentent 42 % de ceux de la GB. Ces comparaisons de prix des contrats sont à mettre en relation avec les coûts de production qui sont différents d’un pays à l’autre. Par rapport aux précédentes années, on observe un nivellement des prix européens par le bas. Les baisses les plus importantes concernant les pays où les prix des contrats étaient les plus élevés.

Le NEPG regrette que la diminution des prix se poursuive, alors que les coûts de production et les coûts entraînés par la mise en place des réglementations Sécurité alimentaire augmentent. Selon l’Insee (France), le prix d’achat des moyens de production agricole a augmenté de 4 % en 2004, surtout du fait de l’augmentation du prix du fioul et des engrais.

Marché à terme

Le NEPG note une augmentation de l’intérêt pour le marché à terme des pommes de terre. En se positionnant sur le marché à terme, les producteurs couvrent leur risque prix, et peuvent fixer à l’avance un prix de vente de leurs pommes de terre.

Depuis le début de l’année, de nombreuses réunions d’informations ont eu lieu en France, en Belgique et aux Pays-Bas pour expliquer le fonctionnement du marché à terme aux producteurs.

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