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Nutrition animale
Alimentation animale : Etrange suspicion de salmonelle dans des tourteaux de tournesol en provenance d'Argentine et de Roumanie

La présence de salmonelle est suspectée depuis le 19 juin dans des cargaisons de tourteaux de tournesol arrivées dans les ports de Montoir et de Sète.

© WikiImages (Pixabay)

Vendredi 19 juin ont été émis deux avis de suspicion de présence de salmonelle à déclaration obligatoire (typhimurium) dans des tourteaux de tournesol, l’un à Montoire dans une cargaison en provenance d’Argentine, l’autre à Sète dans un lot venant de Roumanie.

Une information troublante car les deux cargaisons n’étant pas liées contrairement à l’alerte de janvier 2019. L’an passé, une salmonelle kentucky avait en effet été identifiée à l’arrivée dans une usine d’un camion ayant chargé à Montoire un lot d’un bateau qui avait poursuivi sur Sète. 

« J’ai isolé toute la marchandise susceptible d’être contaminée même si règlementairement une suspicion n’impose pas le blocage au fabricant d’aliments. Mais celui ci serait tenu pour responsable si une contamination avait lieu en aval de chez lui » illustre François Cholat, président du Snia et président du GIE Qualimat Sud Est. Sur son lot, il a fait par exemple prélever et analyser 45 échantillons.

Bunge a réalisé de son côté 115 échantillons à Sète et doit en faire analyser le même nombre sur Chalon puisque une part de la marchandise débarquée à Sète a remonté le Rhône. 

Besoin de clarification législative

« Nous avons de gros doutes car pour l’instant il n’y a eu que des résultats négatifs et la suspicion n’a pas non plus été confirmée en Bretagne » explique François Cholat. Il souligne l’incertitude règlementaire dans de tels cas. Faut-il un retrait complet quand l’alerte arrive après la mise en œuvre de la matière première ? Faut il avoir recours uniquement à un laboratoire agréé… ? « Il existe de nombreuses zones d’ombre qui soulignent l’importance d’un guide partagé de gestion des alertes », confirme Stéphane Radet (délégué général du Snia).

Les syndicats travaillent sur un tel outil et, dans l’attente de la réponse de l’administration, espèrent que la granulation sera validée, sur foi des études réalisées par Tecaliman, comme traitement pour libérer les volumes au même titre que l’acidification sur les farines.

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