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Toujours plus dans la filière bio en volaille de chair

Avec une croissance de 20 %, le bio enregistre la plus forte progression de la production française de volaille de chair en 2018.

© Xavier Cresp/Réussir SA

Premier producteur européen de volaille jusqu’en 2014 malgré la baisse continue depuis le plus haut de 1998, la France s’est fait alors distancer par la Pologne, en croissance quasi exponentielle, qui crève encore le plafond en 2018 (2,5 Mtec*). L’Hexagone, dont la production marque une pause dans sa baisse sans pourtant repartir clairement à la hausse (1 866 Mtec), a cédé sa deuxième place au Royaume-Uni (1 900 Mtec) en légère croissance. Outre les volumes, la particularité de chaque espèce/mode d’élevage pèse sur la diversité des rations produites dans les usines françaises d’aliments pour animaux.

Poulet, toujours numéro 1

Le poulet renforce chaque année sa place, et de loin, de première espèce de volaille de chair produite en France (1 247 Mtec) devant la dinde qui perd encore des volumes (357 Mtec).

Le canard gras reprend des couleurs après les deux années d’influenza aviaire mais il vient, sur leurs pièces communes (filet versus magret, cuisses), concurrencer le canard à rôtir.

Enfin, la pintade se contracte encore un peu, comme le reste des volailles (caille, pigeons, festives…). Sur trente ans, ces autres volailles sont ainsi passées de 102 Mtec (1990) à 2 Mtec.

La France conserve toutefois sa diversité, notamment dans le mode d’élevage : ainsi un quart des poulets français est produit en démarche de qualité, Label en tête (+3 %) mais aussi certifié et bio. Outre la montée de la découpe (31 % des Label par exemple), l’autre point fort dans cet univers des démarches de qualité est la croissance très forte du bio : 12,6 millions de volailles bio ont été mises en place en 2018, soit 20 % de plus qu’en 2017.

Mais les importations grimpent toujours. Pour couvrir les 1,307 Mt de viande de poulet consommées en France 2018 (1,17 Mt de viande produites et 287 000 t exportées), elles ont en effet progressé de 4 % en 2018 (582 000 t) et représentent désormais 43 % du poulet consommé dans l’Hexagone, principalement en restauration (collective, rapide, commerciale) et dans les industries agroalimentaires.

* Mtec : million de tonnes équivalent carcasse.

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