Blé tendre
Toujours peu d’évolution en céréales, malgré la baisse de l’euro et la demande internationale bien présente
Les prix du blé tendre sont une nouvelle fois stables sur la semaine, malgré la baisse de l’euro face au dollar. La demande internationale reste importante. l’Égypte a procédé à deux acquisitions importantes ces derniers jours. Le 17 février, le pays a acquis 360 000 t de blé tendre d’origines russe (240 000 t), ukrainienne (60 000 t) et roumaine (60 000 t), à des prix compris entre 195,50 $/t et 197,50 $/t Fob. Puis, un autre achat a été conclu le 22 février à des prix compris entre 195,90 $/t et 199,30 $/t Fob, dont 300 000 t de Russie et 60 000 t d’Ukraine, illustrant une certaine fermeté des prix au départ de ces pays. L’offre hexagonale s’est avérée un tout petit peu trop chère, mais l’écart avec la mer Noire se réduit. La Tunisie a acquis 100 000 t à 200 $/t Caf. Les conditions climatiques sont bonnes sur l’Europe selon l’observatoire des cultures européennes Mars au 20 février. Dans les champs hexagonaux, FranceAgriMer estime les conditions de cultures bonnes à très bonnes dans 93 % des cas en semaine 7, en hausse d’un point sur la semaine 6.
Le CIC estime la collecte mondiale de blé tendre à 752 Mt en février, un chiffre stable par rapport au mois dernier.
Concernant l’activité, en France, les échanges sur le portuaire et l’intérieur ne sont pas débordants. Les meuniers étant globalement couverts, les fabricants d’aliments concentrent encore l’essentiel de l’activité, avec des marchandises de basse qualité qui ressortent, générant une baisse de leurs primes, essentiellement dans l’Est et la Bretagne.