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Tendances : un hiver en pente douce !

Blé tendre : fin d’année morose

Nouvelle dégradation des cours cette semaine avec une activité commerciale qui se réduit comme peau de chagrin… En portuaire, rien de particulier à signaler, avec des exportations qui peinent toujours à se développer. On attend un nouvel appel d’offres ce mercredi de l’Egypte, ce qui va permettre de tester le potentiel des blés européens qui vont, après la mer Noire, devoir faire face maintenant à la concurrence australienne.

Sur le marché intérieur, rien à signaler de particulier, seuls quelques rares achats de couverture animent un rythme d’affaires démoralisant.

Les fabricants d’aliments du bétail, notamment bretons, viennent donc troubler le grand calme actuel, mais leur intérêt réside plutôt sur le début 2006 que sur la fin de l’année.

Quant au marché nord communautaire, il est actuellement presque totalement bloqué. Les acheteurs néerlandais sont nettement plus en retrait et nos clients belges ne s’empressent pas à se couvrir sur les grandes longueurs.

Avec les dernières pluies, les problèmes de basses eaux sur le Rhin sont résolus pour le moment, mais il reste peu de temps pour bénéficier de cette ouverture.

L’activité ne devrait pas connaître d’accélération particulière d’ici la période des Fêtes de fin d’année et surtout avant la fermeture de la plupart des organismes stockeurs dans un peu plus d’une semaine !

En ce qui concerne l’intervention, les offres françaises n’ont enregistré aucune évolution depuis la semaine passée. Elles atteignent au 5 décembre 13.620 tonnes de céréales, dont 8.520 tonnes de blé tendre en région Onic d’Orléans et 5.100 tonnes d’orge à Châlons-en-Champagne.

Au niveau européen en revanche, les offres à l’intervention poursuivent leur développement. Au 27 novembre, elles représentaient, toutes céréales confondues, 3,75 Mt (contre 3,06 au 20 novembre), dont 1,72 Mt de blé (1,49 Mt), 1,15 Mt de maïs (780.000 tonnes) et 886.000 tonnes d’orge (798.000 tonnes). La Hongrie reste loin devant avec 1,53 Mt, suivie par l’Allemagne (1 Mt), la Pologne (543.000 t), la Slovaquie (242.000 t) et la République tchèque (171.466 t).

Blé dur : toujours au ralenti

Marché sans animation particulière. Le Maroc et l’Algérie seraient plutôt acheteurs à partir de février alors que la semoulerie italienne reste muette.

Sur le marché intérieur, comme sur le nord U.E., rien à signaler avec des utilisateurs qui semblent couverts pour le moment. Tendance instable des cours.

Orge mouture : résistance

Le marché résiste un peu mieux à la monotonie actuelle du marché céréalier. Les prix sont certes assez fragiles, mais tiennent un peu mieux la route que le blé ou le maïs. Quant à l’activité commerciale, elle n’est pas particulièrement développée et l’intérêt des acheteurs s’amenuise au fur et à mesure que la trêve des confiseurs approche.

Brasserie : sans vie

Encore et toujours le même refrain en ce qui concerne ce marché, quasiment bloqué depuis de nombreuses semaines. La malterie tourne au ralenti et l’exportation est aux abonnés absents.

Maïs : très calme

Toujours un petit courant d’activité sur l’Espagne qui maintient les cours la tête hors de l’eau dans le Sud-Ouest. Sinon la situation pour le nord Loire est également particulièrement calme dans la plupart des compartiments du marché sur des cours qui ont parfois des difficultés à ne pas céder du terrain.

Protéagineux : prix en baisse

La demande étant toujours aussi désiroire, les vendeurs revoient leurs offres à la baisse dans certaines régions. Les affaires sont rares malgré le recul des prix.

En féveroles, la situation n’a pas évolué depuis la semaine dernière. La demande en qualité humaine et animale reste éteinte.

Oléagineux : recul

La remise en cause du barème de défiscalisation des biocarburants en Allemagne a entraîné les cours de la graine de colza française vers le bas. De plus, les vendeurs, n’étant pas satisfaits des niveaux de prix acheteurs, font de la rétention de produits. L’activité sur le marché oléagineux a donc été particulièrement réduite cette semaine.

En tournesol, le marché est léthargique compte tenu du manque d’intérêt conjugué à la concurrence des productions d’huiles en provenance de la mer Noire et de l’Argentine.

Tourteaux : réapprovisionnement

Le marché est assez calme. Les couvertures étant déjà bien avancées, les besoins sont réduits et n’incitent donc pas aux échanges, en soja comme en colza. Seules quelques affaires en rapproché sur ces deux produits sont rapportés.

Le tourteau de tournesol, de son côté, est délaissé.

On notera cette semaine la fermeté qui a touché l’ensemble des cotations des tourteaux en dépit de fondamentaux baissiers.

Déshydratés : sans affaires

Peu de mouvements sont constatés cette semaine, mises à part des exécutions de contrats passés.

Les prix des pulpes de betteraves et des luzernes déshydratées sont inchangés par rapport à la semaine précédente.

Issues de meunerie : fermeté en sons

Cette semaine confirme un niveau de prix ferme en raison d’une demande en rapproché assez soutenue.

En face, l’offre reste la même.

PSC : calme

Rien de particulier n’est à noter sur ce marché. Les échanges se font à un rythme peu soutenu et les cours n’évoluent pas.

Légumes secs : toujours morose

Les prix des pois chiches et haricots colorés restent fermes.

On note malgré tout un niveau d’activité médiocre.

Graineterie : activité ralentie

Etant suffisamment approvisionnés, les acheteurs ont diminué leur demande.

Cette situation est pour l’heure sans conséquence sur les cours.

Graines fourragères : marché inchangé

Excepté un raffermissement en lotier (les récoltes canadiennes s’annonçant médiocres), les cours ne bougent pas. Le niveau d’échange est proche de zéro.

Pailles et fourrages : acheteurs absents

A l’approche de la saison hivernale, ce marché continue d’évoluer dans une ambiance dépressive. La demande est quasi-inexistante.

En foin de Crau, la situation n’est pas plus réjouissante, peu de mouvements sont constatés.

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