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Tendances : marché à l’écoute des moissons

 

Blé tendre : accalmie

Marché plus calme sur le plan des cotations et à l’écoute des moissons bien entamées au sud Loire. On se montre également optimiste pour le nord Loire, Arvalis considère que le potentiel initialement très bon n’aura été que partiellement diminué par le coup de chaleur de la mi-juin. Comme toujours en cette période, les acheteurs attendent de mieux connaître les qualités, tandis que les vendeurs de leur côté sont précisément concentrés sur la moisson. D’où, une activité très réduite sur l’ensemble de l’Hexagone. Les premières coupes ont débuté dans le nord Loire à la faveur du retour d’un temps ensoleillé, entrecoupé de quelques petites averses par-ci par-là. Il n’y a pas eu de comité de gestion jeudi dernier et on attend avec intérêt et anxiété les résultats de la réunion de ce 14 juillet à Bruxelles avec l’ouverture des contingents marché libre et ex-intervention. D’autant que sur juillet et août, il n’y aura que quatre réunions du comité de gestion... Il est certain, qu’à l’international, la fermeté de l’euro face au dollar ne favorise pas nos échanges avec les pays tiers. Cette perte de compétitivité préoccupe évidemment les opérateurs. Et le programme de promotion du blé australien entrepris par AWB International, qui a le pouvoir exclusif de la vente du blé national à l’exportation, n’est pas pour faciliter notre tâche. Cette société a inauguré une nouvelle campagne en vue de mieux positionner le blé australien pour faire face à la concurrence croissante sur le marché international des céréales, du fait de l’amélioration des produits des exportateurs traditionnels et des prix attractifs offerts par les exportateurs non traditionnels. Selon le CIC, l’approche d’AWB International consiste à affiner les blés australiens pour augmenter leur taux de pénétration sur les marchés à forte valeur et d’appuyer ces produits par un soutien technique renforcé. Ceci impliquera un investissement significatif de la part de la société, de l’ordre de 5 à 10 millions de dollars australiens (soit 3,8 à 7,6 M$).

Blé dur : fermeté

Il se confirme que la récolte sera d’excellente qualité, mais d’un volume inférieur à celui de l’an dernier. Cela dit, marché sans vendeurs (rétention de la marchandise), alors que l’on fait état d’un intérêt marqué de l’Italie (récolte en baisse et de qualité médiocre) et du Maghreb (questionnement des acheteurs algériens). On signale que le Maroc a procédé à des achats de blé canadien la semaine dernière à 230 $/t coût et fret. On parle aussi d’achats français au Canada à 174 euros/t caf janvier Marseille.

Orge mouture : en baisse

Les récoltes en orge d’hiver et escourgeons sont en voie d’achèvement. D’une façon générale, on se montre satisfait de la qualité (taux de protéines, d’humidité et calibrage). Le ralentissement de la demande espagnole et la pression de la récolte se répercutent sur le marché, avec des cours en baisse.

Brasserie : calme

En attendant la récolte des printemps, on se montre satisfait pour les résultats en orge d’hiver avec un calibrage moyen entre 70 et 75, et un taux de protéines inférieur à 11 %. Activité encore très réduite sur des cours généralement baissiers.

Maïs : en baisse

Avec l’affaiblissement de la demande de l’Espagne (concentrée désormais sur l’exécution des contrats jusqu’à la fin de l’année), les cours se tassent. Par ailleurs, en nouvelle récolte, les opérateurs avec les précipitations, qui sont tombées en de nombreuses régions, se trouvent pour l’instant rassurés. De ce fait, les cours perdent également du terrain.

Protéagineux : que réserve la NR ?

Les yeux sont rivés sur les nouvelles récoltes. Celles-ci s’annoncent très moyennes même si il est encore prématuré pour se prononcer. Les premiers commentaires sont plutôt pessimistes, redements peu satifaisants et qualité moyenne sont les premiers échos. Toutefois, dans sa lettre du 6 juillet, l’Unip annonce que les fortes températures de fin juin ont été sans impact sur les cultures. Les moyennes régionnales s’annonceraient même supérieures à celles des récoltes 2003 et 2004. Dans ce contexte de confusion, les vendeurs ont monté les prix, tandis que les acheteurs font profil bas. Activité éteinte. En féveroles, le marché attend toujours que les acheteurs se manifestent. Les cours sont reconduits.

Oléagineux : amorce de reprise en colza

Les opérateurs rapportent un petit courant d’affaires en colza dû aux besoins de dégagement des organismes stockeurs. Les récoltes de colza sont bonnes sur l’ensemble du territoire aux dires des opérateurs. Les prix reculent et attirent des acheteurs. En tournesol, en revanche, l’activité est éteinte à l’image de la demande.

Tourteaux : calme

Le marché des tourteaux présente des prix en recul par rapport à la semaine passée mais ils restent encore élevés avec des problèmes de sécheresse aux Etats-Unis et de rétention des producteurs. Des affaires sont rapportées pour des compléments. Des échanges sont réalisés en colza également. En tournesol, c’est le calme plat.

Déshydratés : petits échanges en pulpes

Mis a part un réajustement des prix vers le haut des pulpes de betteraves première mains qui génèrent quelques affaires, le marché est peu agité. En luzernes déshydratées, l’activité se limite aux exécutions de contrats antérieurs.

Issues de meunerie : lourdeur persistante

Le marché continue sa descente dans un climat de lourdeur générale. Les sons et les pellets trouvent très difficilement preneurs, d’où la nouvelle baisse constatée cette semaine.

PSC : en baisse

L’ensemble des prix des produits est en baisse. L’activité est assez calme dans un contexte peu demandeur.

Légumes secs : inerte

Les opérateurs restent attentifs aux arrivées de nouvelles récoltes. En conséquence, l’activité est calme.

Graineterie : campagne terminée

Le marché est arrêté. Les acteurs de l’oisellerie ont fermé boutique le temps des vacances. On notera toutefois l’arrivée des NR en dari roux.

Graines fourragères : recul en moutarde

Des affaires en moutarde blanche ont été enregistrées sur des niveaux de prix en baisse. Ce recul est dû à un report de stock important, une bonne récolte attendue et une faible consommation. Les lotiers, de leur côté, continuent leur progression. Sinon, l’activité est anecdotique.

Pailles et fourrages : début de récolte

Les récoltes démarrent sur l’ensemble du territoire mais sont perturbées par les pluies. Les affaires sont peu nombreuses pour l’instant.

En foin de Crau, les disponiblités sur l’AR sont épuisées, tandis que la nouvelle récolte est peu offerte et peu demandée.

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