Aller au contenu principal

Tendances : le soufflé est déjà retombé !

Blé tendre : consolidation

Une certaine consolidation des cours a fait suite à la fermeté engendrée par l’ouverture d’une adjudication marché libre à compter du 3 février.

Mais si cette situation a eu le mérite de réveiller quelque peu les esprits, elle a en revanche, effrayé quelques opérateurs, notamment des acheteurs du nord communauté.

Outre des couvertures de contrat en portuaire, on notera tout de même le retour aux achats des fabricants d’aliments du bétail belges ou néerlandais.

Pas de quoi non plus pavoiser en nouvelle récolte, avec des opérateurs dubitatifs.

L’Office national interprofessionnel des céréales a fait paraître les chiffres des mises en œuvre de céréales par les fabricants d’aliment du bétail au 1er janvier 2005. Les fabs ont utilisés un cumul de 5,48 Mt de céréales, dont 2,89 Mt de blé tendre, 1,48 Mt d’orges, 765.800 tonnes d’orges et 265.800 tonnes de triticale. L’utilisation de céréales en décembre 2004 s’est élevée à 902.400 tonnes (contre 992.700 tonnes en décembre 2003) dont 420.500 t de blé tendre, 324.700 t de maïs et 96.200 t d’orges (cf. page 15).

Quant aux offres à l’intervention de céréales en France, elles ont de nouveau enregistré une augmentation sensible et cumulaient au 31 janvier à 678.700 t (427.100 t au 24 janvier), dont 532.800 t de blé tendre (307.200 t), 102.800 t d’orge (98.800 t), et 43.100 t de maïs (21.100 t).

Les offres européennes de céréales à l’intervention, cumulaient au 23 janvier à 7,83 Mt (7,37 Mt au 16 janvier), dont 3,80 Mt de blé tendre, 1,65 Mt d’orge et 2,37 Mt de maïs.

La Hongrie reste toujours, et de loin, le premier pays européen en terme d’offres à l’intervention avec un cumul qui atteint 3,66 Mt (dont 2,06 Mt de maïs et 1,49 Mt de blé tendre), suivi par l’Allemagne (2 Mt), la République tchèque (919.000 t), la France (386.447 t) et la Slovaquie (294.193 t).

Blé dur : problèmes sur l’Algérie

Le feuilleton algérien se poursuit cette semaine encore ! Les difficultés rencontrées par les opérateurs dans les ports algériens bloquent toujours les transactions. Rappelons que le litige repose sur le fait que ce pays soupçonne le blé dur français d’être infesté de Karnal Bunt. Or, il semblerait que l’Hexagone est indemne de ce parasite. Pour les professionnels, Alger aurait engagé un bras de fer pour faire baisser les prix. A suivre ! Marché calme par ailleurs sur des cours stabilisés.

Orge mouture : mieux en portuaire

Sur ce marché également, on a noté une nette amélioration de la situation en portuaire notamment, avec des achats de couvertures qui ont permis aux cours de gagner environ 2 #/t par rapport à la semaine précédente.

Activité commerciale plus calme sur le marché intérieur.

Brasserie : inertie

Toujours rien de bien croustillant à se mettre sous la dent sur un marché qui semble éteint.

Maïs : plus calme

La tendance est beaucoup moins marquée à la hausse en maïs que sur les céréales à paille, même si les cours restent tenus dans le Sud-Ouest.

Par contre, les transactions en nord Loire restent assez épisodiques et sur des volumes presque confidentiels. Les cours évoluent assez irrégulièrement selon les régions et les opportunités d’affaires.

Protéagineux : sans grand changement

Le marché des pois fourragers se montre toujours aussi calme. De petites affaires, limitées au rapproché, sont tout de même rapportées en départ Marne/Aisne/Ardennes. Les cours évoluent peu. Un petit intérêt acheteur se manifeste sur le portuaire en féveroles destinées à l’alimentation humaine, d’où une légère reprise des cours. Mais rien ne s’est concrétisé pour le moment.

Oléagineux : fragiles

Le recul des prix semble avoir ralenti en colza, mais le contexte reste baissier. Les vendeurs ne se manifestent que de manière sporadique et les affaires sont alors peu fréquentes. Les cours des graines de tournesol se laissent influencer par ceux de colza.

Tourteaux : en retrait

Le marché se montre très calme. L’essentiel des couvertures a en effet déjà été réalisé et les affaires se limitent à des réapprovisionnements occasionnels. Par ailleurs, le temps froid ne semble pas disposé à s’installer et cela n’est pas pour favoriser la demande. Le repli des cours sur Chicago participe à la tendance baissière.

L’offre reste étroite sur le rapproché en tourteaux de tournesol et colza. Pour ce dernier, quelques affaires se traiteraient à partir de mai pour des livraisons échelonnées.

Déshydratés : inanimé

Le marché de la revente semble un peu plus à l’écoute de la demande en pulpes de betteraves et les cours s’effritent. Les échanges restent pour le moment très limités. Immobilisme en première main. En luzerne déshydratée AR, rien ne bouge. En NR en revanche, les acheteurs commencent à interroger le marché.

Issues de meunerie : marché étroit

Le marché reste soutenu mais les affaires étant rares, les cours sont reconduits sur la plupart des régions. Le marché est étroit, et ce en termes d’offre comme de demande.

PSC : peu actif

Le marché manque de dynamisme. Le repli régulier du complexe protéines et le bas niveau des cours des céréales ne leur sont en effet pas profitables.

Légumes secs : qualité des laird en question

Les prix des pois chiches s’établissent en hausse. Au Canada, les laird enregistrent une baisse du fait des graves problèmes qualitatifs avec l’Algérie. L’activité s’avère un peu plus soutenue.

Graineterie : plus de volumes échangés

Le volume d’échanges s’est étoffé à la faveur de l’épisode de froid qui a été enregistré en France. Les cours des alpistes révisent en baisse, le marché canadien présentant des offres un peu plus copieuses. Cette tendance est également liée à des aspects qualitatifs de la récolte 2005.

Graines fourragères : animé en ray-grass

Des affaires se sont traitées sur des niveaux de prix en retrait en ray-grass d’Italie . Une évolution liée au niveau de production, en hausse par rapport aux années précédentes. Aucun changement rapporté sur les autres produits.

Pailles et fourrages : toujours pas de réveil

Les disponibilités des éleveurs étant suffisantes, l’ambiance reste calme sur ce marché en dépit de la vague de froid qui a touché la France. A noter, un tassement des cours des petites balles de foin de Crau.

Les plus lus

À qui profitent vraiment les dons de blé russe?

Li Zhao Yu, Yann Lebeau, Roland Guiraguossian et Delphine Drignon, experts du département relations internationales…

Crues dans l'Yonne : quelques questionnements sur les rendements à venir

Les pics de crues atteints, tout va dépendre maintenant de la rapidité des eaux à baisser.

Pourquoi le Maroc devrait encore importer beaucoup de céréales en 2024/2025?

Yann Lebeau, responsable du bureau de Casablanca au sein du département relations internationales d’Intercéréales, a fait le…

Oléagineux - Comment Saipol va accroître ses capacités de trituration à Sète et Lezoux

L'usine de Sète de la société Saipol, filiale du groupe Avril, triture de la graine de colza, tandis que celle de Lezoux broie…

Incendie - Quand va redémarrer l'usine de trituration de colza de Sète de Saipol ?

L'usine de Saipol dispose d'une capacité annuelle de trituration de graine de colza de 600 000 t à 700 000 t. L'unité d'…

L'Inde redevient importateur en blé malgré une production record

L'Inde continue d'être un gros consommateur de blé.

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 352€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site La dépêche – le petit meunier
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez votre revue numérique la dépêche – le petit meunier
Recevez les évolutions des marchés de la journée dans la COTidienne