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Jeudi 31 janvier 2013
Sur l’intérieur comme sur le portuaire, l’activité en blé tendre s’avère limitée

BLÉ TENDRE
L’activité est très calme sur l’ensemble des compartiments du marché. Le portuaire tourne au ralenti avec des chargeurs déjà bien couverts. Et la parité euro/dollar ne laisse que peu de chance aux blés français de séduire à l’international. Cela pèse sur le niveau des prix européens.
Les meuniers, comme les amidonniers et les fabricants d’aliments composés ne sont plus aux achats sur février-mars. Quelques bricoles se traitent en revanche sur de l’avril-juin. La compétition reste ouverte entre le blé et le maïs pour entrer en formulation. L’avantage revient pour le moment au maïs, dont le marché est plus vendeur qu’en blé. Dans le Sud-Ouest, il se fait quelques affaires en blé fourrager sur l’Espagne. Plus d’ailleurs qu’en blé meunier. La marchandise française y est compétitive par rapport aux produits d’importation. Cependant, les volumes d’affaires sont restreints.
Concernant les fondamentaux, le marché reste attentif aux conditions de culture outre-Atlantique. Si des précipitations ont été enregistrées, elles semblent insuffisantes, ce qui maintient la fermeté sur le marché mondial.
En Russie, 10 % des cultures seraient en mauvais état. Le pays a par ailleurs réduit ses prévisions d’exportations de céréales pour la campagne en cours à 14 Mt (contre 15,5 Mt précédemment et 27 Mt la campagne dernière), dont 13 Mt déjà écoulées, selon le gouvernement russe. Conséquence de la médiocre moisson 2012, les stocks du pays s’élevaient au 1er janvier à 25,3 Mt, un niveau de 30 % inférieur à celui de l’an dernier. Notons par ailleurs que les importations de blé du Royaume-Uni pour 2012/2013 ont été rehaussées à 2,19 Mt.
   
MAÏS
Quelques échanges sur la fin de campagne
Les cours du maïs sont baissiers par rapport à notre précédente mercuriale. Cela a permis de relancer les ventes à destination du nord de l’UE. La demande des fabricants d’aliments est limitée sur le court terme. Quelques petits échanges sont rapportés sur avril-juin. L’activité est un peu plus soutenue sur le juillet-septembre. Notons que le maïs et le blé s’affrontent pour entrer dans les formules d’aliments du bétail. Sur la façade Atlantique, le marché est plutôt attentiste côté vendeurs, face à des acheteurs somme toute intéressés par les niveaux de prix. En départ Sud-Ouest, l’Espagne n’est pas aux achats, en raison de la concurrence des marchandises d’importation sur Tarragone.
Les opérateurs restent attentifs aux conditions météorologiques en Amérique du Sud. Le manque de pluies en Argentine reste notamment préoccupant.

BLÉ DUR
Les vendeurs font de la résistance

Les cours continuent de se tasser, sur un marché encore très calme. Un intérêt acheteur sur Port-La Nouvelle pour du “20 % de mitadin max” est enregistré, mais les vendeurs ne sont pas décidés à lâcher de la marchandise à ces niveaux de prix.

ORGE DE MOUTURE
Cours en repli, activité encore très calme
Les cours des orges de mouture suivent une tendance baissière, comme l’ensemble des céréales. Le marché est par ailleurs toujours aussi peu animé au nord de la Loire.
Dans le Sud-Ouest, les vendeurs râclent les fonds de tiroir. On y enregistre de petites affaires au coup par coup.

ORGE DE BRASSERIE
Recul des prix sur un marché toujours peu animé
Les cours se sont repliés cette semaine sans raison évidente alors que le marché mondial reste ferme. Les brasseurs ne sont toujours pas aux achats et l’activité demeure assez réduite. Le marché s’anime tout de même d’affaires de 2e main.

FRET FLUVIAL
Rien de nouveau
Le trafic fluvial à destination de Rouen est routinier. L’approvisionnement de la Belgique est plus actif que celui des Pays-Bas.

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