Sucre : la CGB veut le maintien des quotas de production après 2013
«Le refus d’abandonner les quotas ne nous paraît pas un combat d’arrière-garde mais une nécessité pour maintenir les filières sucre et éthanol», a indiqué Gilles Bollé, président de la commission économique de la CGB (Confédération générale des planteurs de betterave), le 8 décembre à Paris, lors de l’assemblée générale de l’organisation. Le syndicat a souhaité aborder ce sujet lié à l’après 2013 dès 2009 car, «l’année prochaine, les propositions de la Commission seront sur la table de négociation», a souligné Éric Lainé, président du syndicat. Or, même si, après la suppression des quotas laitiers, le sucre risque «d’être l’unique secteur à bénéficier d’une telle organisation», le système «respecte nos engagements internationaux, et n’a pas empêché d’ouvrir largement, depuis octobre dernier, le marché communautaire aux sucres des PMA», a précisé le président de la CGB. Pour Philippe Chalmin, professeur d’économie à Paris-Dauphine et invité du syndicat, il serait en tout cas « totalement aberrant » de traiter de la même manière les marchés du lait et du sucre, aux fonctionnements extrêmement différents.