Stabilité du taux 2013 d'utilisation des semences certifiées de blé tendre
Les outils pour la recherche, « déjà les plus simples »

Les surfaces de blé tendre sous semences certifiées en 2013 sont restées stables par rapport à 2012, à 59%, selon l'indicateur calculé par le Gnis. C'est au nord et à l'est du territoire qu'elles pèsent le plus. Les agricul-teurs ayant augmenté la part des semences certifiées sur leur exploitation –15% d'après un sondage réalisé par BVA, institut d'études de marché et d'opinion– l'ont principalement fait pour renouveler leurs semences (16 %) et pour changer de variété (14 %). Chez les producteurs ayant diminué la part de semences certifiées (12 %), le coût en reste la raison majeure (50 %). En ce qui concerne les autres céréales, les surfaces 2013 ont augmenté pour les orges d'hiver (de 67 à 72 %). En revanche, elles se sont effritées en triticale (de 60 à 59 %), et ont régressé en blé dur (de 84 à 81 %). La baisse pour ce dernier serait notamment due à un différentiel de prix par rapport au blé tendre, selon Delphine Guey, responsable des Affaires publiques et presse du Gnis.
Les outils pour la recherche, « déjà les plus simples »
« Il ne faut pas affaiblir la Contribution volontaire obligatoire (CVO) et la certification, a affirmé Thierry Momont, président de la section Céréales à paille et protéagineux du Gnis, lors de la journée annuelle de l'interprofession le 10 avril à Paris. Nous sommes contre le “better regula-tion” au niveau européen. » « Je pense que les outils mis en place sont déjà les plus simples, ajoute Philippe Pinta, président de l'AGPB. Le prélèvement de la CVO se fait à la tonne collectée, pour éviter de payer deux fois. Après, il est vrai que l'autoconsommation ou la transformation à la ferme ne sont, du coup, pas taxées. Mais ne parlons pas d'un système par déclaration Pac, qui change tous les ans. »
« Une partie des fonds collectés par la CVO est redirigée vers un système d'appel d'offres pour projet de recherche. C'est un dispositif assez unique pour mobiliser la R&D sur nos problématiques Blé tendre et qui a une bonne attractivité pour des équipes internationales, juge David Gouache, chef de service Biotechnologies à Arvalis-Institut du végétal. Le premier projet date de 2003 et, depuis, il y en a eu plus d'une cinquantaine. »