MAÏS
Sous la pression de Chicago
Le maïs est en retrait, sous la pression du marché de Chicago et de la fermeté de l'euro. Le principal élément baissier a été le rapport de l'USDA, qui estime une hausse des emblavements pour 2016, supérieure aux attentes (cf. encadré ci-dessous). Les stocks s'affichent également à des niveaux élevés. Quelques éléments haussiers sont toutefois à signaler. Le Brésil aurait des besoins à couvrir, à hauteur de 250.000 t, les exportations du pays ayant été trop importantes avec la hausse du dollar face au réal. Le gouvernement aurait proposé le 30 mars de suspendre les taxes à l'importation de maïs. Au niveau hexagonal, la tendance n'a guère évolué. Les opérateurs étaient dans l'attente du rapport USDA toute la semaine. Le portuaire est à l'arrêt. Une demande est présente sur l'intérieur, toujours sur les mois d'été, mais les vendeurs sont peu présents. Des affaires se traitent avec parcimonie dans l'Est, avec des consommateurs nord-UE présents. On note une demande espagnole en net retrait par rapport au début de l'année, freinant l'ac-tivité dans le Sud, l'Ukraine se montrant plus compétitive.