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Nutrition animale
Simplification administrative : quid des statistiques ?

Les syndicats s’inquiètent de la fin programmée de leur mandat pour la collecte des statistiques relatives aux aliments pour animaux de ferme.

Alimentation en élevage porcin.
© Dominique Poilvet

La simplification administrative touche tous les secteurs, notamment la statistique publique. Le service des statistiques et de la prospective (SSP) du ministère de l’Agriculture envisage ainsi de reprendre le mandat conféré, depuis plusieurs décennies, aux deux syndicats de la nutrition animale (Snia et Coop de France Nutrition animale) en s’en tenant uniquement aux obligations européennes. Cela ferait notamment passer la précision de la collecte de données concernant la production et la commercialisation des aliments pour animaux de ferme de 32 à 4 lignes (Volailles, Porcs, Ruminants, Aliments d’allaitement) et réduirait d’autant la finesse de l’information, sans oublier le retour rapide des données. La publication est, en effet, effectuée le mois suivant pour les entreprises et, avec un décalage d’un mois, pour la publication publique via une note de conjoncture. Pour François Cholat, président du Snia, et Jean-Luc Cade, président de Coop de France Nutrition animale, il faut trouver une solution qui assure la simplification tout en garantissant une information de qualité. Ils sont soutenus par les filières amont et aval.

Un répit d’un an

Le SSP, qui devait reprendre le mandat cette année, vient d’annoncer qu’il ne sera pas prêt, ce qui laisse jusqu’à 2020 pour trouver une solution technique. Des réunions de travail vont se tenir avec l’administration pour trouver une solution concrète. L’une des pistes pourrait être la poursuite des statistiques professionnelles, en parallèle, puisque la charge de la collecte, de la validation par le contrôle de la cohérence des déclarations et du traitement (temps de travail de collaborateurs et investissement informatique) est déjà intégralement portée par les deux syndicats. Pour les présidents, la pertinence du service rendu aux entreprises comme aux filières assurerait l’exhaustivité des déclarations, même si ces dernières passaient d’obligatoires à volontaires.

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