Aller au contenu principal

Coopération agricole
Simon Aimar devient le directeur de la Coopérative Saint-Jean-de-Juillers

Simon Aimar, le nouveau directeur de la Coopérative Saint-Jean-de-Juillers, est l'ancien responsable Développement et Marketing du groupe Sica Atlantique.
© Sica Atlantique

Ancien responsable Développement et Marketing du groupe Sica Atlantique, Simon Aimar occupe depuis le 1er octobre le poste de directeur de la Coopérative Saint-Jean-de-Juillers, basée en Charente-Maritime. Après un période de transition d’un mois, il succède à Matthieu Guiho, parti vers d’autres aventures au bout de cinq ans passés à la direction de la coopérative agricole. Simon Aimar aura, principalement, pour mission de « maintenir le lien et développer les synergies avec l’Entente de coopératives », « renforcer l’activité viticole » et « gérer le changement de génération au sein des exploitations agricoles », explique ce dernier.

Une mutualisation des moyens au sein de l’Entente des coopératives

La Coopérative Saint-Jean-de-Juillers appartient à une union de coopératives. Baptisée L’Entente de coopératives, la structure a été créée en 1995 par neuf coopératives céréalières de la Charente et de la Charente-Maritime, les Coopératives de Beurlay, Cherac, Courçon, Matha, Saint-Agnant, Saint-Pierre-de-Juillers, Tonnay-Boutonne, Cognac, Villejésus. L’objectif affiché était de mutualiser leurs moyens logistiques pour présenter une offre commune à l’international. « Aujourd’hui, les coopératives adhérentes utilisent un outil informatique commun (géré par la société SCI, basée à Sainte), achètent de façon concertée leur appro et commercialisent collectivement leurs grains », énumère Simon Aimar. Cette organisation, « une particularité de la Charente-Maritime qui est le berceau de la coopération agricole française, avec une multitude de petites structures qui collectent moins de 40 000 t de grains par an », permet de « garder l’individualité des coopératives et le lien avec leurs adhérents respectifs, tout en ayant accès au marché de l’exportation », insiste-t-il.

Le développement de l’activité viticole pour parer aux aléas de la collecte de grains

La Coopérative Saint-Jean-de-Juillers collecte en moyenne 40 000 t de grains par an. Il s’agit de blé tendre pour plus de la moitié du tonnage mais également de l’orge, du blé dur, du maïs, du tournesol, du colza et du pois de printemps. « Cette année, le tonnage collecté est en baisse de 10 % par rapport au volume habituel, en raison de conditions météorologiques adverses (sécheresse puis précipitations) au cours du cycle cultural », précise Simon Aimar. Mais la coopérative agricole n’est pas la plus mal lotie de la région, « les coopératives voisines ont collecté entre 20 % et 30 % de grains en moins qu’à l’accoutumée. Une situation qui conduit à un solde exportable bien plus faible que les autres campagnes », déplore le directeur. « La Coopérative Saint-Jean-de-Juillers se situant dans la zone d’appellation du cognac "Les fins bois", c’est l’activité Appro Vigne, en pleine expansion, qui nous sauve, avec un bon rendement en alcool, en l’absence de grêle et de gelée cette année », souligne Simon Aimar.

La gestion de la transmission générationnelle

 A terme, la Coopérative Saint-Jean-de-Juillers devra gérer le changement de génération au sein de nos exploitations agricoles. Nombre d’adhérents arrivant à l’âge de la retraite, l’idée consiste à conserver tous les hectares collectés actuellement par la coopérative, lors de la reprise des exploitations agricoles. « Il s’agit de garder un noyau dur d’adhérents en gérant la transmission générationnelle », affirme Simon Aimar.

 

La coopérative en chiffre...

La Coopérative Saint-Jean-de-Juillers possède trois sites de collecte implantés sur la vallée de la Nie bassin historique de la coopérative agricole fondée dans les années 30. Les capacités de stockage s’élèvent à 10 000 t pour l’installation de Saint-Jean-de-Juillers, 16 000 t à Loiré-sur-Nie et 6 000 t à Eduts.
Le chiffre d’affaires de la Coopérative Saint-Jean-de-Juillers s’élève à 12 M€. Quelque 4 M€ provient de son activité d’approvisionnement (semences, produits phytosanitaires, engrais et matériel), dont une bonne partie est destinée à la vigne.
Située près de Saint-Jean-d’Angély, entre Sainte et Niort, la Coopérative Saint-Jean-de-Juillers compte 13 salariés, au service de 200 adhérents, dont les exploitations agricoles se situent dans un rayon de 20 km autour de ladite commune.

Les plus lus

Canal Seine-Nord Europe : les travaux vont entraîner la fermeture du canal du Nord pendant de nombreux mois

Outre le problème du financement et de la construction des plateformes multimodales, la construction du canal Seine-Nord…

pain avec logo filière CRC
Meunerie : Auchan se désengage de la filière CRC

Le groupe Auchan, qui utilisait de la farine CRC dans ses ateliers de boulangerie-viennoiserie-pâtisserie depuis 2018, a…

Une moissonneuse batteuse en action pour la moisson 2025 dans un champ de blé avec les drapeaux de l'Ukraine et de l'UE en arrière plan.
Droits de douanes sur le blé ukrainien : quel effet pour le blé français ?

Depuis le 6 juin 2025, l’Union européenne a rétabli des quotas et des droits de douane sur les importations de céréales…

À gauche, un agriculteur français observe des épis de blé dans un champ où flotte le drapeau tricolore ; à droite, un cargo est en cours de chargement de céréales au port.
Exportations céréalières : « L'origine française connaît un regain d’intérêt sur cette deuxième partie de campagne »

À l’issue de son conseil spécialisé du 18 juin, FranceAgriMer a fait le point sur la situation des marchés céréaliers, lors d’…

parcelle de blé dur dans les Bouches du Rhône
Moisson 2025 : un démarrage précoce et prometteur en Europe du Sud

Alors que la moisson a déjà débuté dans plusieurs pays au sud de l’Europe, les premières estimations tablent sur une…

culture de maïs sur fond de ciel bleu nuageux.
Moisson 2025 : une semaine décisive pour le potentiel de production des cultures de printemps

Pois, féveroles, orges, maïs, tournesols… Les cultures de printemps tiennent bon, mais les fortes températures inquiètent.

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 958€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site La dépêche – le petit meunier
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez votre revue numérique la dépêche – le petit meunier
Recevez les évolutions des marchés de la journée dans la COTidienne