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« Si le texte de la LME est voté en l’état, ce sera catastrophique » , estime l’Ania

« Tout le monde doit se mobiliser. Le texte ne convient à personne », a déclaré Jean-Philippe Girard, président de l’Ania, au sujet du projet de Loi de modernisation de l’économie (LME), lors d’une conférence de presse organisée à Paris le 13 novembre dernier. Alors que le texte doit être examiné par l’Assemblée nationale en seconde lecture, le président de l’Ania, qui représente aussi les intérêts de la Meunerie française, a déclaré qu’en cas d’absence d’évolution lors des débats parlementaires, l’application de la LME serait « catastrophique » pour l’industrie agroalimentaire.

Revenir à la charge
« Les textes présentés en deuxième lecture ne nous conviennent pas. Nous demandons simplement le respect de nos tarifs  et du plan d’affaires », a déclaré Jean- Philippe Girard. Pour ce dernier, le projet gouvernemental n’atteindra pas son objectif s’il n’est pas de nouveau modifié. « La LME n’inversera pas la spirale que l’on connaît. » Le syndicat entend donc revenir à ses demandes dans le cadre de la seconde lecture de la LME à l’Assemblée nationale. Le texte semblait pourtant correspondre à une partie des attentes du secteur, mais il aurait de nouveau été vidé de sa substance, « probablement au niveau de Bercy », selon Jean-Philippe Girard.

Retrait de l’activité en 2013
« Les négociations commerciales pour 2014 sont plus difficiles que jamais », estime le patron de l’Ania, rappellant que 5.000 emplois sont menacés. Avec près de 13.000 entreprises agroalimentaires face à une distribution ultra concentrée, le rapport de force reste en faveur de cette dernière. Alors, y aurait-il trop d’entreprises en France pour négocier correctement avec les GMS ? À cette question, Jean-Philippe Girard répond que c’est justement la spécificité du modèle hexagonal, « qui permet d’apporter une grande diversité de produits aux consommateurs français ».
Si 2013 affiche des chiffres en recul, le bilan n’est pas si alarmiste. D’après le président de l’Ania, le secteur observe une certaine stabilité, malgré un retrait de 1 % de la production. L’export serait stable, mais l’excédent commercial reculerait à 8,5 Md€ contre 9,2 Md€ l’an dernier et l’investissement industriel de 3% en valeur, selon les estimations de l’Ania.

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