Maïs
Retrait sur un marché peu actif
Comme pour le blé tendre, les prix du maïs ont légèrement reculé, sous la pression de l’abondance de l’offre mondiale et de la fermeté de la monnaie européenne. Aux États-Unis, bien que les surfaces doivent reculer au profit du soja, des analystes ont revu les surfaces semées à la hausse. Par exemple, Informa les projette à 36,74 Mha en mars, contre 36,62 Mha en janvier. Les coopératives allemandes espèrent une production nationale à 4,5 Mt, en hausse de 22 % par rapport à lan dernier. Toutefois, le contexte baissier a été atténué par la bonne demande internationale, spécialement en origine américaine. Des retards de livraisons états-uniennes sont rapportés à destination du Japon, qui s’est vu obligé de s’approvisionner en Chine.
Orge fourragèreRecul dans une ambiance atone
Les prix reculent dans le sillage du blé tendre. L’activité est très limitée sur le marché intérieur. L’Arabie saoudite recherche 1,5 Mt d’orge fourragère. L’association des coopérateurs allemands s’attend à une production d’orge en baisse de 1,7 % par rapport à 2016, à 8,9 Mt.
Orge de brasserieDes transactions sur Creil
Les cours des orges brassicoles se sont effrités dans l’ensemble, suivant l’évolution baissière des autres céréales à paille. Un courant d’affaires est néanmoins signalé sur Creil, sur les deux campagnes. En revanche, la situation est plus tranquille sur la Moselle.
Blé durPas d’acheteur
Les cours du blé dur régressent fortement dans l’ensemble, compte tenu de l’absence d’acheteur. Des industriels français pourraient potentiellement être intéressés, mais à des prix bien inférieurs aux attentes des vendeurs. Dans les champs, un certain déficit hydrique dans la région Rhône-Alpes n’incite pas les vendeurs à se précipiter.