Protéagineux
Retrait des prix
Les prix des protéagineux ont reculé, compte tenu de l’absence de demande, spécialement des Fab, et du repli de celles du blé tendre. De petites affaires se traitent sur Rouen en pois jaune. Sur la scène internationale, les prix rémunérateurs pourraient inciter les producteurs canadiens à augmenter les surfaces de pois chiches cette année. Cependant, les semences de qualité manqueraient, selon des agriculteurs locaux. Les cours des gros pois chiches au Mexique et en Inde sont fermes, en raison de mauvais rendements dans ces pays. Des rumeurs indiquent que les producteurs indiens pourraient se tourner vers d’autres cultures que le pois (sucre, blé). Un média national rapporte que l’obligation de traiter les marchandises au bromure de méthyle, normalement prévu pour le 31 mars 2017, pourrait être repoussée.
DéshydratésPeu d’offres disponibles
Les cours de luzerne et pulpe de betterave déshydratées sont reconduits sur un marché relativement calme. L’offre se fait rare, empêchant de dynamiser les échanges.
Issues de meunerieNet retrait des sons fins
Les cotations des sons fins ont bien reculé sur la semaine, compte tenu d’une demande absente et d’une offre plus présente, bridant le marché.
CoproduitsLe nord de l’Europe demandeur en pailles
Les cours de la poudre de lait sont reconduits nominalement, en l’absence de transaction en spot. La tendance est encore baissière sur l’éloigné. En lactosérum, le prix est également stationnaire, pour les mêmes raisons. Les cotations du corn gluten feed ont reculé légèrement, dans un marché peu actif. Un problème technique sur l’usine de Haubourdin a été signalé en semaine 11, expliquant l’absence de cotation, qui a été résolue. En drêche de maïs, la tendance est aussi baissière, conséquence du retrait des cours des tourteaux. Quelques affaires se sont traitées en Bretagne, sur du rapproché. En pailles, les prix sont stationnaires. L’herbe pousse bien dans les prés, qui devraient pouvoir accueillir le bétail dans les prochaines semaines. Il reste de la marchandise à vendre au nord de Paris, malgré une bonne demande des éleveurs belges et néerlandais. Les stocks sont plus volumineux au sud de la Loire.