Protéagineux
Retrait de la demande internationale
En protéagineux, les cotations sont plutôt en retrait en portuaire en pois, conséquence d’une demande mondiale qui s’est quelque peu essouflée ces derniers jours. La Turquie est moins présente à l’achat. Par ailleurs, le gouvernement indien a déclaré la semaine passée qu’il espérait que le pays n’importera plus de pois dans les prochaines années. L’analyste UkAgroConsult indiquait, le 17 février, que l’Ukraine a augmenté ses expéditions de pois de 17 % entre juillet 2016-janvier 2017 et juillet 2015-janvier 2016, grâce aux importants achats indiens, turcs et pakistanais. Sur l’intérieur, de petites transactions sont rapportées en pois fourrager.
Issues de meunerieGros besoins de sons en Bretagne
En Île-de-France, les cours des issues de meunerie sont stationnaires cette semaine, sur fond de marché atone. En Bretagne, les prix des sons ont progressé, en raison de la forte demande locale.
DéshydratésBonne demande sur la prochaine campagne
Les cotations des pulpe de betterave et de la luzerne déshydratées varient dans des marges étroites. Sur la prochaine campagne, la demande est bien présente, engendrant une certaine activité, tous produits confondus.
CoproduitsFort potentiel de baisse en poudre de lait
Les cours des produits laitiers affichés en disponible n’ont pas évolué cette semaine. Toutefois, la poudre de lait consommation animale a considérablement reculé aux Pays-Bas et se négocierait à un niveau nettement inférieur à la cotation si des affaires devaient se traiter en spot. C’est l’inverse en poudre de lactosérum qui s’avère plus ferme. Mais en l’absence d’échange réalisé en spot, les prix sont reconduits nominalement. Les cotations du corn gluten feed et des drêches de maïs ont légèrement reculé, conséquence des retraits des tourteaux de colza et de soja. De petits échanges sont rapportés en Bretagne en drêches de maïs. Toujours pas de changement du côté des prix des pailles.
Produits diversPetit recul en farines de poisson
En farines de poisson, les prix se détendent quelque peu, sur un marché éteint. Du côté de l’oisellerie, la tendance n’a pas évolué : stabilité des cours avec de petits approvisionnements.