BLÉ TENDRE
Reprise des cours des céréales du fait de la parité euro-dollar et de la révision du report en blé tendre
Malgré des bilans toujours très lourds et des conditions climatiques très favorables aux cultures sur l'hémisphère Nord, les cours du blé tendre français ont gagné quelques euros. Une hausse permise par le recul de l'euro face au dollar dans la semaine, dopant la compétitivité des productions nationales sur le marché mondial, et par la correction à la baisse du stock de report en blé par le conseil spécialisé céréales de FranceAgri-Mer. En effet, celui-ci a fait progresser sa prévision d'export de blé tendre vers pays tiers de 500.000 t, portant les ventes 2015/2016 à 11,5 Mt (cf. page 6).
Par ailleurs, FranceAgriMer a ré-haussé les incorporations de la cé-réale en alimentation animale de 100.000 t à 5,2 Mt, en raison d'importantes mises en place dans le secteur porcin. Et ce, au détri-ment des volumes de maïs et d'orge (inchangés à respectivement 2,8 Mt et 1 Mt), le blé étant plus compétitif en formulation.
Pour la quatrième année consécutive, la sole de blé tendre s'étendrait, confirme Agreste. Avec 5,2 Mha en 2016, la progression serait de 1,2 % sur un an et de 4,7 % par rapport à la moyenne 2011-2015. L'activité en blé tendre a été moyenne cette semaine et plus concentrée sur les zones portuaires que sur l'industrie nationale. Les Fab procèdent à quelques réapprovisionnements. Les meuniers sont quant à eux absents sur la présente récolte mais s'intéressent à la prochaine. Sur le marché mondial, L'Égypte et la Tunisie ont respectivement acheté 120.000 t de blé roumain et 55.000 t de blé ukrainien, et 100.000 t de blé meunier.