Protéagineux
Repli des cours
Les cours des pois ont significativement reculé, que ce soit en qualité animale ou humaine, la demande étant inscrite aux abonnés absents. En féverole, la cotation dans le Centre est inchangée. Les Fab continueraient à acheter quelques lots dans la zone.
Issues de meunerieVers une stabilisation des cours des sons ?
Les cours des sons ont continué de progresser en semaine 36, l’activité de la meunerie ne reprenant pas aussi vite que les reformulations des Fab. Cependant, les prix actuels sont jugés trop chers par les marchés limitrophes. Dans ce contexte, les sons pourraient voir leurs cotations se stabiliser dans les semaines à venir. Les cours de la farine basse suivent cette tendance haussière, tandis que ceux du remoulage demi-blanc sont reconduits, cette issue ayant atteint ses limites en formulation.
DéshydratésEffritement
Les prix des luzernes déshydratées ont été révisés à la baisse, afin de susciter un intérêt acheteur.
En pulpes de betteraves déshydratées, les cotations sont également en repli, les récoltes devant démarré plus tôt que l’an dernier. Le marché est calme.
CoproduitsDégringolade des prix des produits laitiers
Comme les opérateurs s’y attendaient, les cours des poudres de lait et de lactosérum ont chuté d’une semaine sur l’autre. Ces prix correspondent aux réservations de septembre. La tendance reste nettement baissière, selon les échos du marché, avec, par exemple, des affaires traitées en poudre de lactosérum à 650 €/t sur septembre-novembre et 660 €/t sur septembre-décembre. Les prix des pailles sont nominalement reconduits, sur un marché calme, au vu du manque de trésorerie des éleveurs. En revanche, on note une hausse des cours officiels du foin de Crau, suite à un manque de disponibilités et pour les ajuster par rapport aux coûts de production.
Produits diversFermeté du pois chiche
En légumes secs, on rapporte une hausse sensible des prix des pois chiches internationaux, du fait d’une demande présente. Les cours des farines de poisson baissent légèrement en Europe en raison de l’amélioration de la parité €/$. En graineterie, le marché se cherche encore. Les cotations évoluent peu, et les opérateurs ont du mal à prendre position. Le passage de l’ancienne à la nouvelle récolte a conduit à des réajustements tarifaires, en fonction des disponibilités et des arrivages.