Aller au contenu principal

Recommandations de Bruxelles pour se préparer à un Brexit « no deal »

Ne se faisant plus trop d’illusions sur un retrait du Royaume-Uni de l’UE sans accord, la Commission européenne a publié une liste de contrôles, destinés à aider les entreprises.

En cas de sortie sans accord, en principe le 31 octobre 2019, le Royaume-Uni deviendra un pays tiers ne bénéficiant d’aucun régime transitoire. Dès lors, les droits primaire et dérivé de l’UE cesseront de s’appliquer. Cela entraînera de graves répercussions économiques. C’est dans cet esprit que la Commission européenne a publié, le 4 septembre, une « liste des contrôles détaillés » qui doivent être menés par les entreprises pour se préparer.

Droits de douane

Concernant les formalités douanières, des déclarations devront être déposées et les autorités douanières pourront exiger des garanties pour des dettes douanières potentielles ou existantes. Des interdictions ou restrictions peuvent s’appliquer à certaines marchandises, avec des licences d’importation ou d’exportation à la clef. À partir du 1er novembre 2019, les marchandises britanniques entrant dans l’UE seront soumises à des droits de douane et les marchandises de l’UE pourront être soumises aux droits de douane britanniques. Les droits de douane moyens de l’UE sont d’environ 8,1 % pour les produits agricoles avec, par exemple, 44,8 % pour les produits laitiers et 17,8 % pour la viande.

Soutien financier d’urgence

La Commission européenne a en outre examiné comment les programmes et instruments communautaires existants pourraient être utilisés pour soutenir les secteurs les plus touchés, en particulier l’agriculture et la pêche, lesquels, selon elle, seront confrontés à des perturbations importantes. Dans le secteur agricole, « tout l’éventail des instruments existants de soutien du marché et de soutien financier direct aux agriculteurs sera mis à disposition pour atténuer les pires effets sur les marchés agroalimentaires dans un scénario sans accord », assure-t-elle. Le soutien financier national serait, de son côté, considéré comme « mesures de marché exceptionnelles de l’UE », multipliant ainsi l’impact de l’intervention communautaire.

 

Les plus lus

Baisse des prix des céréales attendue en 2023 par la société d'études Cyclope
Les cours du blé tendre, du maïs, des huiles végétales et de la graine de soja pourraient pâtir de récoltes mondiales pour le…
Guerre en Ukraine - Les négociations se poursuivent pour reconduire l’accord sur le corridor "mer Noire"
Les Russes accusent l’Occident de ne pas respecter un autre accord signé sur les engrais. L’accord initial sur les grains se…
Guerre en Ukraine - Reconduction de l'accord sur le corridor « mer Noire » pour au moins 60 jours
La Russie pose ses conditions pour la prochaine négociation de renouvellement de l'accord et menace de livrer gratuitement l'…
Philippe Heusèle (Intercéréales) : « L’agriculture doit être gérée comme un secteur économique »
Dans le contexte particulier de tensions internationales que connaît le marché des grains, notamment du blé tendre, le président…
Céréales ukrainiennes - Quelle baisse de production attendue en 2023 ?
L'invasion russe de l'Ukraine a forcé les agriculteurs locaux à réduire leurs assolements de céréales. Une hausse des surfaces d'…
Invivo et Vivescia poursuivent leurs opérations en Ukraine
 Les groupes coopératifs français Invivo et Vivescia ont préservé leurs salariés sur le territoire ukrainien, malgré le conflit…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 352€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site La dépêche – le petit meunier
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez votre revue numérique la dépêche – le petit meunier
Recevez les évolutions des marchés de la journée dans la COTidienne