Alors que les cours du pétrole et gaz naturel poursuivent leur ascension, ceux des engrais continuent à se raffermir. Plusieurs raisons : regain des coûts de production et de transport, rebond de la demande internationale, remontée des cours des céréales et oléagineux, offre parfois limitée en raison, notamment, des perturbations liées à la Covid-19 pour certaines productions. Sans oublier l’effet de la parité euro-dollar et à la vague de froid aux États-Unis.
Ces facteurs cumulés provoquent l’envol du prix de l’urée, dopé par une forte demande d’Amérique du Sud et aussi de l’Inde, alors que la Chine n’étant pas à l’export les disponibilités sont plus limitées. Dans son sillage, la solution azotée se raffermit. L’ammonitrate enregistre une poussée de 27 €/t, fruit d’une volonté des producteurs européen à réajuster leurs prix, en raison aussi d’une offre réduite.
Côté engrais phosphatés, le marché est aussi sous tension. Le DAP a enregistré une forte hausse de ses cours, de plus de 80 €/t. Le Super Triple a suivi la même tendance. La potasse, elle aussi, a remonté ses prix, mais dans une moindre proportion.