Maïs
Quelques achats des Fab
Les prix du maïs se sont tassés, conséquence des bonnes perspectives de production sur la scène mondiale. Le CIC estime les volumes globaux 2016/2017 à 1 053 Mt en mars, contre 1 049 Mt le mois précédent. Toutefois, la consommation progresse de 3 Mt sur la même période, à 1 038 Mt. Ainsi, les stocks ne grimpent que de 1 Mt entre février et mars, à 225 Mt. Pour 2017/2018, la production mondiale est projetée à 1 024 Mt, la consommation à 1 044 Mt, et les stocks à 205 Mt. Dans l’Hexagone, comme pour le blé tendre, les OS se positionnent, permettant aux fabricants d’aliments de s’approvisionner sur l’intérieur. Au niveau des ports, le manque d’attractivité des origines françaises freine les échanges.
Orge de moutureAtonie globale
Les cours des orges fourragères ont perdu du terrain d’une semaine sur l’autre, dans un marché hexagonal qui n’a guère gagné en dynamisme. Seules de petites affaires sont rapportées, à destination de la nutrition animale française.
Orge de brasserieLes industriels pas pressés
Les cotations des orges brassicoles, d’hiver comme de printemps, se sont effritées. La demande n’est pas pressée, plombant l’activité. Dans les champs, le taux de plantes se développant dans des conditions bonnes à très bonnes est stable entre les semaines 11 et 12, à 85 % (91 % en 2016), selon Céré’Obs. Concernant les cultures de printemps, les semis sont presque achevés, réalisés à 99 % (95 % en 2016).
Blé durMarché vendeur
Les prix du blé dur ont évolué dans des marges étroites sur la semaine, le manque de transaction empêchant aux cours de prendre une direction claire. Les vendeurs se positionnent, au contraire des acheteurs. Dans les parcelles, le taux de cultures jugées dans des conditions bonnes à très bonnes s’élève à 80 % en semaine 12, contre 81 % en semaine 11 (86 % en 2016), d’après FranceAgriMer.