Blé tendre
Progression globale des cours, tirés par les demandes intérieure et extérieure en céréales

L'évolution de la parité euro/dollar, potentiellement favorable aux exportations françaises, s'est accompagnée d'une tension des cours cette semaine. L'achat égyptien de 60.000 t (sur un total de 180.000 t, 60.000 t revenant à des offres russes, et autant de roumaines), illustre cette compétitivité et a alimenté la progression des prix. La demande en céréales fourragères, et notamment en blé, se réveille avec l'approche de l'hiver. L'évolution des cours à la hausse motive les consommateurs à se manifester aux achats. À l'inverse, les vendeurs préfèrent patienter et jouent la hausse, alors que les fondamentaux restent peu favorables à une véritable reprise des cours, notamment en production fourragère. Les meuniers passaient également quelques achats, sur la campagne actuelle et sur la prochaine, dans la limite de la disponibilité des volumes.
L'activité reste calme sur le port de La Pallice. Dans le Sud-Ouest, les échanges sont des plus limités. La place bordelaise génère tout de même quelques affaires. Si la hausse des cours sur le marché à terme devrait comprimer les primes, la qualité sur cette origine leur permet de se maintenir à niveau. Dans le Nord, les demandes locales et intracommunautaires (Belgique, Hollande) se manifestent pour des marchandises de qualité.
Dans le Sud-Est, il n'y a pas de vendeurs, que ce soit en qualité meunière ou fourragère.