COTidienne

Prix des céréales le 24 mars : recul des cours du blé, de l'orge et du maïs, malgré une situation toujours inquiétante sur la scène internationale

Dans un contexte toujours extrêmement tendu du fait de la guerre en Ukraine, qui a notamment stoppé toute exportation au départ des ports du pays, les prix des principales céréales françaises ont cédé du terrain entre les séances du 23 et du 24 mars, dans le sillage de la baisse des contrats Blé et Maïs sur Euronext. Outre-Atlantique, les cours de ces grains ont également clôturé en retrait.
Les niveaux de prix observés actuellement sur les marchés des matières premières agricoles font redouter une famine dans certains pays, notamment en Afrique.
 

Déficit hydrique en France à surveiller

Dans les champs hexagonaux, malgré un déficit hydrique qui perdure et commence à inquiéter les opérateurs, le rapport Céré’Obs fait état, au 14 mars, de conditions de culture "bonnes à très bonnes" à 92 % pour le blé tendre (stable, 87 % en 2021), 89 % pour l’orge d’hiver (stable, 85 % en 2021), 88 % pour le blé dur (stable, 85 % en 2021). Par ailleurs, les semis d’orge de printemps sont effectués à 90 % (96 % l’an passé à la même époque). 

Au Brésil, 58 % des surfaces de la première récolte de maïs ont été moissonnées (47 % l’an passé à date) et 98 % des parcelles pour la seconde récolte étaient plantées (90 % l’an dernier). 
 

Marchés physiques français du 24 mars 2022 (base juillet pour les céréales)

Cotations des issues de meunerie du 22 mars 2022

Cotations commerciales des produits laitiers du 24 mars 2022

Evolution dollar / euro du 24 mars 2022

Clôture du marché à terme de Chicago du 24 mars 2022

Clôture du marché à terme Euronext du 24 mars 2022

Cotations des marchés internationaux du 23 mars 2022