Semences fermières
Pour le CNDSF, les COV visent à verrouiller le marché
« Nous ne sommes pas contre le financement de la recherche, mais nous ne souhaitons pas que ce soit un moyen de verrouiller le marché », a déclaré le 28 février, lors d’une conférence au Sia, Sylvain Ducroquet, président de la CNDSF (Coordination nationale pour la défense des semences fermières) au sujet de la loi sur les Certificats d’obtention végétale. Selon lui, le niveau des contributions volontaires obligatoires (CVO) qui serviront à payer les droits de propriété intellectuelle aux semenciers ne doit pas être fixé par le Conseil d’État, mais décidé par « l’interprofession semencière enrichie de toutes ses structures représentatives ».
Sylvain Ducroquet a expliqué que si les niveaux de CVO sont trop élevés, le différentiel de prix entre les semences de fermes et certifiées serait trop étroit, condamnant à terme les filières fermières.