jeudi 25 avril 2013
Plus clémente, la météo pèse sur le niveau des marchés céréaliers de part et d’autre de l’Atlantique

BLÉ TENDRE
Les volumes commençant à se faire plus limités en cette dernière partie de campagne sur certains bassins, les vendeurs se montrent prudents dans ces régions. Ils attendent de mieux cerner le niveau des stocks pour s’engager davantage. Les meuniers de région parisienne, qui ont encore des besoins à couvrir sur la fin de campagne, cherchent des volumes. Ailleurs, les acheteurs se montrent attentistes sur un marché orienté à la baisse et face à des disponibilités qui seraient encore confortables. Le niveau du stock de report pourrait à ce propos être rehaussé, selon certaines sources. Les fabricants d’aliments du bétail incorporent préférentiellement le maïs sur avril-juin. Au-delà, le blé se montre plus compétitif.
Les conditions climatiques favorables de part et d’autre de l’Atlantique pèsent sur les prix. La météo reste le principal élément directeur des marchés à cette période de l’année. La décision ukrainienne de relever son niveau d’exportations autorisées en blé, de 500.000 t pour la fin de campagne, y a aussi concouru. La Russie pourrait aussi se faire plus présente. Cette tendance baissière concerne cependant surtout la nouvelle campagne, l’échéance la plus proche du marché à terme résistant pour sa part au mouvement. Ce décalage entre les niveaux de prix sur l’échéance mai et l’éloigné est très important, ce qui n’incite pas les opérateurs à s’engager. La demande se fait peu présente pour la nouvelle récolte avec des meuniers qui se contentent de questionner le marché. Notons que le CIC table, dans son rapport du 25 avril, sur une production de mondiale de 680 Mt.
MAÏS
Les fabricants d’aliments se tournent vers le maïs
Le marché du maïs concentre l’essentiel des échanges sur les marchés céréaliers. Il est proposé à des niveaux de prix plus compétitifs que ceux du blé en nutrition animale. L’écart s’est creusé. Il est également privilégié à l’orge en formulation. Les céréales à pailles se trouvent boudés par les fabricants d’aliments composés jus-qu’au mois de juin. Leur demande ne s’étend pas au-delà. Sur la période de soudure, le blé semble en effet plus intéressant. Sur un marché à la baisse, les positions acheteurs et vendeurs sont trop éloignées pour que des affaires se concrétisent dans le Sud-Ouest. Sur la nouvelle récolte, les opérateurs restent attentifs, et ce, d’autant que les offres d’importation des pays tiers restent très compétitives en Espagne. Sur le port de Bordeaux, peu de ventes se réalisent. L’amélioration des conditions météorologiques devraient permettre une bonne avancée des semis.
ORGE DE BRASSERIE
Quelques affaires
Des affaires se traitent sur la récolte 2013 en orges de printemps et d’hiver, alors que les cultures se portent plutôt bien. Les coopératives reviennent au marché. Sur la campagne 2012/2013 d’OBP peu de choses se traitent.
BLÉ DUR
Opérations techniques sur le très court terme
Le marché est très peu offert. Les échanges sont extrêmement calmes. Quelques petites affaires se sont tout de même réalisées, en spot, en rendu Port La Nouvelle.
ORGE DE MOUTURE
Peu de demande
L’absence des acheteurs sur le marché pèse sur le niveau des prix. La demande est en effet au plus bas du côté des fabricants d’aliments du bétail. La prime sur Rouen reste faible.
FRET
Grêves en Belgique
La Belgique souffre de mouvements de grèves depuis une semaine et demie. Des menaces planaient sur les bateaux en provenance de France, qui risquaient d’être bloqués au retour, mais il y a eu peu de concrétisation sur le terrain. Les dégagements sur Rouen restent soutenus.