Blé tendre
Peu d’évolution majeure dans les cours des céréales, faute d’éléments fondamentaux nouveaux
Les prix du blé tendre ont connu une certaine stabilité d’une semaine sur l’autre, que ce soit sur les places à terme européennes ou physiques françaises. Le marché mondial reste bien offert, mais cet élément est déjà pris en compte par les marchés. L’observatoire des marchés de la FAO, Amis, estime la production globale de blé tendre à 760 Mt en avril, contre 758 Mt en mars sur 2016/2017. Les stocks s’élèveraient à 240 Mt, un chiffre stable d’un mois sur l’autre. Pour 2017/2018, la production globale est projetée à 740 Mt, mais les stocks grimpent d’un an sur l’autre à 247 Mt, conséquence d’une consommation de l’alimentation animale attendue en baisse pour ce produit. Au niveau français, l’achat algérien de blé tendre, à un prix Caf de 200 $/t, comprenant des origines hexagonales, a engendré une petite fermeté des primes portuaires et une certaine activité. Néanmoins, les échanges ne sont pas légion, spécialement sur l’intérieur. Les fabricants d’aliments sont actuellement les principaux animateurs du marché sur la récolte 2016. Les meuniers sont très peu présents sur l’ancienne récolte, et ne procèdent qu’à de petites affaires de dégagement sur la récolte 2017, mais pour de très faibles quantités. Dans les champs, les conditions de cultures sont jugées bonnes à très bonnes dans 90 % des cas en semaine 13, un chiffre stable par rapport à la semaine précédente (92 % en 2016), selon FranceAgriMer.