Blé tendre
Petits gains sur les marchés céréaliers, privés d'acheteurs nationaux dans un contexte très lourd

Le blé tendre s’est légèrement raffermi. Les prix ont d’abord progressé, suite aux inquiétudes sur les productions en mer Noire et en Chine, où la météorologie n’est pas optimale. Ajoutons à cela des raisons macroéconomiques (reprise des bourses européennes) et extérieures aux fondamentaux propres au marché du blé (rebond du pétrole). Mais des éléments baissiers sont venus récemment atténuer la hausse des prix. La Russie pourrait supprimer les taxes à l’exportation de blé, ce qui pourrait alourdir encore le marché mondial. Le gouvernement russe doit prendre une décision ce 29 janvier. Autre facteur baissier, l’Égypte a refusé un bateau français, compte tenu de la présence d’ergot, pour acheter deux bateaux argentins. Enfin, la reprise de l’euro face au dollar n’est pas pour améliorer la compétitivité du blé français. Côté activité, les meuniers ont acheté quelques lots sur la NR, délaissant l’AR, bien couverts et peu pressés de combler les derniers besoins vu le contexte baissier actuel. Les Fab ont procédé à quelques achats mais sans grande motivation. Dans le Sud, des meuniers, et des Fab italiens et espagnols, ont réalisés quelques transactions, à l’image du nord UE, également aux achats. Sur les places portuaires, les primes ont remonté même si la volatilité a pu freiner les échanges. Enfin, notons que les producteurs ont offert davantage de marchandises cette semaine.